Le malade imaginaire ACTE III Scène 6
Argan, Béralde
Argan
Ah ! mon Dieu ! je suis mort… Mon frère, vous m’avez perdu.
Béralde
Quoi ! qu’y a-t-il ?
Argan
Je n’en puis plus. Je sens déjà que la médecine se venge.
Béralde
Ma foi, mon frère, vous êtes fou; et je ne voudrais pas, pour beaucoup de choses, qu’on vous vit faire que ce vous faites. Tatez-vous un peu, je vous prie; revenez à vous-même, et ne donnez point tant à votre imagination.
Si j’ai soutenu Giscard ce n’était certainement pas pour lui faire plaisir. Je n’ai jamais eu d’atomes