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ACTE IV, Scène IV

DOM LOUIS, DOM JUAN, LA VIOLETTE, SGANARELLE.

LA VIOLETTE: Monsieur, voilà Monsieur votre père.

DOM JUAN: Ah ! me voici bien: il me fallait cette visite pour me faire enrager.

DOM LOUIS: Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. à dire vrai, nous nous incommodons étrangement l’un et l’autre; et si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. Hélas ! que nous savons peu ce que nous faisons quand nous ne laissons pas au Ciel le soin des choses qu’il nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l’importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! J’ai souhaité un fils avec des ardeurs nonpareilles; je l’ai demandé sans relâche avec des transports incroyables; et ce fils, que j’obtiens en fatiguant le Ciel de vœux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu’il devait être la joie et la consolation. De quel œil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d’actions indignes, dont on a peine, aux yeux du monde, d’adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires, qui nous réduisent, à toutes heures, à lasser les bontés du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes

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Quand tu auras à te conseiller toi-même, défie-toi du parti où te poussent tes désirs; car raison et désir sont deux. Un proverbe arabe Une citation sur le  

Quand tu auras à te conseiller toi-même, défie-toi du parti où te poussent tes désirs; car raison et désir sont deux. PROVERBES ARABES - Proverbe conseil
Le Cid ACTE III Scène II

Don Sanche, Chimène, Elvire

Don Sanche

Oui, madame, il vous faut de sanglantes victimes:

Votre colère est juste, et vos pleurs légitimes;

Et je n’entreprends pas, à force de parler,

Ni de vous adoucir, ni de vous consoler.

Mais si de vous servir je puis être capable,

Employez mon épée à punir le coupable;

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Vous êtes une schizophrène me disait souvent Sartre: au lieu d'adapter mes projets à la réalité, je les poursuivais envers et contre tout, tenant le réel pour un simple accessoire. Mémoires d'une jeune fille rangée écrit en 1958 Une citation de Simone de Beauvoir

Vous êtes une schizophrène me disait souvent Sartre: au lieu d adapter mes projets à la réalité, je les poursuivais envers et contre tout, tenant le réel pour un simple accessoire. Mémoires d une jeune fille rangée écrit en 1958 Une citation de Simone de Beauvoir CITATIONS SIMONE DE BEAUVOIR
J’ai peint des terres désolées
et les hommes sont fatigués
de la joie toujours éloignée.
J’ai peint des terres désolées
où les hommes ont leurs palais.
J’ai peint des cieux toujours pareils,
la mer qui a tous les bateaux,
la neige, le vent et la pluie.
J’ai peint des cieux toujours pareils
Où les hommes ont leurs palais.

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Comme il fait moins froid ce soir !
Et comme les étoiles brillent !
Il fera beau demain matin
Dessus l’avenue de Versailles.
Il fera beau…
(Et l’air se perd comme une bille.)
Quand il fait beau, c’est agréable
De s’en aller de si matin,
Quand on sait que midi viendra
Avec la fin d’un long travail…
(Et l’air se perd comme une bille.)
Le long de l’avenue, c’est vrai
J’ai l’illusion de la campagne.
Il y a de si belles villas.
C’est vrai, j’aime tout cela !
(Et l’air est mort, l’air est perdu.)

1914

 

Premiers poèmes

Paul Éluard

Le Bourgeois gentilhomme BALLET Quatrième entrée

Le Bourgeois gentilhomme par Molière

ITALIENS

Une musicienne italienne fait le premier récit, dont voici les paroles:

Di rigori armata il seno,

Contro amor mi ribellai;

Ma fui vinta in un baleno

In mirar duo vaghi rai;

Ahi ! che resiste puoco
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Phèdre ACTE cinquième Scène 2

Phèdre par Jean Racine

Thésée, Aricie, Ismène

THÉSÉE

Dieux ! éclairez mon trouble, et daignez à mes yeux

Montrer la vérité, que je cherche en ces lieux !

ARICIE

Songe à tout, chère Ismène, et sois prête à la fuite.

Phèdre ACTE cinquième Scène 2

La pièce de Théâtre Phèdre par Jean Racine.

Ton rire est comme un tourbillon de feuilles mortes
Froissant l’air chaud, l’enveloppant, quand vient la pluie.
Amer, tu annules toute tragédie,
Et ton souci d’être un homme, ton rire l’emporte.
Je voudrais t’enfermer avec ta vieille peine
Abandonnée, qui te tient si bien quitte,
Entre les murs nombreux, entre les ciels nombreux
De ma tristesse et de notre raison.
Là, tu retrouverais tant d’autres hommes,
Tant d’autres vies et tant d’espoirs

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I

A fait fondre la neige pure,
A fait naître des fleurs dans l’herbe
Et le soleil est délivré.
Ô fille des saisons variées,
Tes pieds m’attachent à la terre
Et je l’aime toute l’année.
Notre amour rit de ce printemps
Comme de toute sa beauté,
Comme de toute sa bonté.
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