Articles by paul


Le malade imaginaire ACTE I Scène 5

Argan, Angélique, Toinette

Argan se met dans sa chaise.

Oh çà, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous attendez-vous pas. On vous demande en mariage. Qu’est-ce que cela ? Vous riez ? Cela est plaisant oui, ce mot de mariage ! Il n’y a rien de plus drôle pour les jeunes filles. Ah ! nature, nature ! A ce que je puis voir, ma fille, je n’ai que faire de vous demander si vous voulez bien vous marier.

Angélique

Je dois faire, mon père, tout ce qu’il vous plaira de m’ordonner.

Argan

Je suis bien aise d’avoir une fille si obéissante: la chose est donc conclue, et je vous ai promise.

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ACTE IV, Scène première

DOM JUAN, SGANARELLE.

DOM JUAN: Quoi qu’il en soit, laissons cela: c’est une bagatelle, et nous pouvons avoir été trompés par un faux jour, ou surpris de quelque vapeur qui nous ait troublé la vue.

SGANARELLE: Eh ! Monsieur, ne cherchez point à démentir ce que nous avons vu des yeux que voilà. Il n’est rien de plus véritable que ce signe de tête; et je ne doute point que le Ciel, scandalisé de votre vie, n’ait produit ce miracle pour vous convaincre, et pour vous retirer de.

DOM JUAN: Écoute. Si tu m’importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu’un, demander un nerf de bœuf, te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. M’entends-tu bien ?

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Dis-moi comment tu éprouves ton lit, je te dirai le mort que tu es. Dis-moi comment tu fais l'amour, je te montrerai où tu penses. Extrait de Passion fixe. Une citation de Philippe Sollers

Dis-moi comment tu éprouves ton lit, je te dirai le mort que tu es. Dis-moi comment tu fais l  amour , je te montrerai où tu penses.  Extrait de Passion fixe. Une citation de Philippe Sollers CITATIONS PHILIPPE SOLLERS
Le Bourgeois gentilhomme ACTE III Scène XIV

Le Bourgeois gentilhomme par Molière

Monsieur Jourdain, Laquais.

Monsieur Jourdain

Que diable est-ce là ! ils n’ont rien que les grands seigneurs à me reprocher; et moi, je ne vois rien de si beau que de hanter les grands seigneurs: il n’y a qu’honneur et que civilité avec eux, et je voudrais qu’il m’eût coûté deux doigts de la main, et être né comte ou marquis.

Laquais

Monsieur, voici Monsieur le Comte, et une dame qu’il mène par la main.
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Le Cid ACTE II Scène VII

Don Fernand, don Sanche, don Alonse

Don Alonse

C’est assez pour ce soir. Sire, le comte est mort.

Don Diègue, par son fils, a vengé son offense.

Don Fernand

Dès que j’ai vu l’affront, j’ai prévu la vengeance;

Et j’ai voulu dès lors prévenir ce malheur.

Don Alonse

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Phèdre ACTE quatrième Scène 5

Phèdre par Jean Racine

Phèdre

, seule.

Il sort. Quelle nouvelle a frappé mon oreille !

Quel feu mal étouffé dans mon cœur se réveille !

Quel coup de foudre, ô ciel ! et quel funeste avis !

Je volais tout entière au secours de son fils;

Et m’arrachant des bras d’Œnone épouvantée,

Je cédais au remords dont j’étais tourmentée.
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Phèdre ACTE quatrième Scène 6

Phèdre par Jean Racine

Phèdre, Œnone

PHÈDRE

Chère Œnone, sais-tu ce que je viens d’apprendre ?

ŒNONE

Non; mais je viens tremblante, à ne vous point mentir.

J’ai pâli du dessein qui vous a fait sortir;

J’ai craint une fureur a vous-même fatale.

PHÈDRE

Œnone, qui l’eût cru ? j’avais une rivale !
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