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Le Bourgeois gentilhomme ACTE III Scène IX

Le Bourgeois gentilhomme par Molière

Cléonte, Covielle.

Cléonte

Quoi ? traiter un amant de la sorte, et un amant le plus fidèle et le plus passionné de tous les amants ?

Covielle

C’est une chose épouvantable, que ce qu’on nous fait à tous deux.

Cléonte

Je fais voir pour une personne toute l’ardeur et toute la tendresse qu’on peut imaginer; je n’aime rien au monde qu’elle, et je n’ai qu’elle dans l’esprit; elle fait tous mes soins, tous mes désirs, toute ma joie; je ne parle que d’elle, je ne pense qu’à elle, je ne fais des songes que d’elle, je ne respire que par elle, mon cœur vit tout en elle: et voilà de tant d’amitié la digne récompense ! Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi deux siècles effroyables: je la rencontre par hasard; mon cœur, à cette vue, se sent tout transporté, ma joie éclate sur mon visage, je vole avec ravissement vers elle; et l’infidèle détourne de moi ses regards, et passe brusquement, comme si de sa vie elle ne m’avait vu !

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ACTE III, Scène première

DOM JUAN, en habit de campagne, SGANARELLE, en habit de médecin.

SGANARELLE, en médecin: Ma foi, Monsieur, avouez que j’ai eu raison, et que nous voilà l’un et l’autre déguisés à merveille. Votre premier dessein n’était point du tout à propos, et ceci nous cache bien mieux que tout ce que vous vouliez faire.

DOM JUAN, en habit de campagne: Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule.

SGANARELLE: Oui ? C’est l’habit d’un vieux médecin, qui a été laissé en gage au lieu où je l’ai pris, et il m’en a coûté de l’argent pour l’avoir. Mais savez-vous, Monsieur, que cet habit me met déjà en considération, que je suis salué des gens que je rencontre, et que l’on me vient consulter ainsi qu’un habile homme ?

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Le Cid ACTE II Scène II

Le Comte, don Rodrigue

Don Rodrigue

À moi, comte, deux mots.

Le Comte

À moi, comte, deux mots. Parle.

Don Rodrigue

À moi, comte, deux mots. Parle. Ôte-moi d’un doute.

Connais-tu bien don Diègue ?

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Il la suivit dans la boutique, laissant entrebâillée la porte dont la moindre bougée ébranlait presque grotesquement un carillon. Archives du Nord 1977. Une citation de Marguerite Yourcenar

Il la suivit dans la boutique, laissant entrebâillée la porte dont la moindre bougée ébranlait presque grotesquement un carillon. Archives du Nord 1977. Une citation de Marguerite Yourcenar CITATIONS MARGUERITE YOURCENAR

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