Articles by paul


La tirelire, un conte de Hans Christian Andersen
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La Tirelire

Il y avait une quantité de jouets dans la chambre d’enfants. Tout en haut de l’armoire trônait la tirelire sous la forme d’un cochon en terre cuite; il avait naturellement une fente dans le dos, et cette fente avait été élargie à l’aide d’un couteau pour pouvoir y glisser aussi de grosses pièces. On en avait déjà glissé deux dedans, en plus de nombreuses menues monnaies.

Le cochon était si bourré que l’argent ne pouvait plus tinter dans son ventre et c’est bien le maximum de ce que peut espérer un cochon-tirelire. Il se tenait tout en haut de l’armoire et regardait les jouets en bas, dans la chambre; il savait bien qu’avec ce qu’il avait dans le ventre il aurait pu les acheter tous et cela lui donnait quelque orgueil.

La tirelire

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Les fleurs de la petite Ida, un conte de Hans Christian Andersen
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Les Fleurs de la petite Ida

” Mes pauvres fleurs sont toutes mortes, dit la petite Ida. Hier soir elles étaient encore si belles et maintenant toutes leurs feuilles pendent desséchées. D’où cela vient-il ? ” demanda-t-elle à l’étudiant qui était assis sur le canapé et qu’elle aimait beaucoup.

Il savait raconter les histoires les plus jolies, et découper des images si amusantes, des cœurs avec de petites femmes qui dansaient, des fleurs et de grands châteaux dont on pouvait ouvrir la porte. Oh ! c’était un joyeux étudiant.

” Pourquoi mes fleurs ont-elles aujourd’hui une mine si triste ? demanda-t-elle une seconde fois en lui montrant un bouquet tout desséché.

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Les voisins, un conte de Hans Christian Andersen
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Les Voisins

On aurait vraiment pu croire que la mare aux canards était en pleine révolution; mais il ne s’y passait rien.

Pris d’une folle panique, tous les canards qui, un instant avant, se prélassaient avec indolence sur l’eau ou y barbotaient gaiement, la tête en bas, se mirent à nager comme des perdus vers le bord, et, une fois à terre, s’enfuirent en se dandinant, faisant retentir les échos d’alentour de leurs cris les plus discordants.

La surface de l’eau était tout agitée. Auparavant elle était unie comme une glace; on y voyait tous les arbres du verger, la ferme avec son toit et le nid d’hirondelles; au premier plan, un grand rosier tout en fleur qui, adossé au mur, se penchait au-dessus de la mare.

Rosier

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Il y a quelques années, Rodolphe était fou d'échangisme, il emmenait Emma dans des partouzes parfois exagérément populaires, Emma s'y est intéressée pour faire plaisir à Rodolphe, mais s'est vite ennuyée. Femmes 1983 Une citation de Philippe Sollers

Il y a quelques années, Rodolphe était fou d échangisme, il emmenait Emma dans des partouzes parfois exagérément populaires, Emma s y est intéressée pour faire plaisir à Rodolphe, mais s est vite ennuyée. Femmes 1983 Une citation de Philippe Sollers CITATIONS PHILIPPE SOLLERS
Le Bourgeois gentilhomme ACTE III Scène VIII

Le Bourgeois gentilhomme par Molière

Cléonte, Covielle, Nicole.

Nicole

Ah ! vous voilà tout à propos. Je suis une ambassadrice de joie, et je viens…

Cléonte

Retire-toi, perfide, et ne me viens point amuser avec tes traîtresses paroles.

Nicole

Est-ce ainsi que vous recevez…

Cléonte

Retire-toi, te dis-je, et va-t’en dire de ce pas à ton infidèle maîtresse qu’elle n’abusera de sa vie le trop simple Cléonte.

Nicole

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Le compagnon de route, un conte de Hans Christian Andersen
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Le Compagnon de route

Le pauvre Johannès était très triste, son père était très malade et rien ne pouvait le sauver.

Ils étaient seuls tous les deux dans la petite chambre, la lampe, sur la table, allait s’éteindre, il était tard dans la soirée.

– Tu as été un bon fils ! dit le malade, Notre-Seigneur t’aidera sûrement à faire ta vie.

Il le regarda de ses yeux graves et doux, respira profondément et mourut: on aurait dit qu’il dormait. Mais Johannès pleurait, il n’avait plus personne au monde maintenant, ni père, ni mère, ni sœur, ni frère. Pauvre Johannès ! Agenouillé près du lit, il baisait la main de son père, pleurait encore amèrement mais à la fin ses yeux se fermèrent et il s’endormit la tête contre le dur bois du lit.

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Le montreur de marionnettes, un conte de Hans Christian Andersen
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Le Montreur de marionnettes

Sur le paquebot il y avait un homme d’un autre temps, au visage si radieux qu’à le voir on pouvait croire qu’il s’agissait de l’homme le plus heureux de la Terre. C’est d’ailleurs lui-même qui me l’avait dit. C’était un compatriote, un Danois comme moi, et il était directeur de théâtre. Il promenait toute sa troupe avec lui, dans une petite caisse, car c’était un marionnettiste.

Déjà de nature gaie, il était devenu un homme totalement heureux, disait-il, grâce à un jeune ingénieur.

Je n’avais pas tout de suite compris ce qu’il disait, et il me raconta donc son histoire. Et la voici pour vous.

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La princesse au petit pois, un conte de Hans Christian Andersen
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La Princesse au petit pois

Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait; des princesses, il n’en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C’était difficile à apprécier, toujours une chose ou l’autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse.

Un soir, par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascade de pluie que c’en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir.

C’était une princesse qui était là dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l’air dans cette pluie, par ce temps ! L’eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon… et elle prétendait être une véritable princesse !

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Ce que le Père fait est bien fait, un conte de Hans Christian Andersen
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Ce que le Père fait est bien fait

Cette histoire, je l’ai entendue dans mon enfance. Chaque fois que j’y pense, je la trouve plus intéressante. Il en est des histoires comme de bien des gens: avec l’âge, ils attirent de plus en plus l’attention. Vous avez certainement été déjà à la campagne, et vous avez vu de vieilles maisons de paysans.

Sur le toit de chaume, il y a des mauvaises herbes, de la mousse et un nid de cigognes. Ce sont les cigognes surtout qui ne doivent pas manquer. Les murs penchent, les fenêtres sont basses et une seule peut s’ouvrir. Le four ressemble à un ventre rebondi, les branches d’un sureau tombent sur une haie, et le sureau se trouve à une mare où nagent des canards. Il y a encore là un chien à l’attache, qui aboie après tout le monde, sans distinction.
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L'heureuse famille, un conte de Hans Christian Andersen
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L’Heureuse Famille

La plus grande feuille dans ce pays est certainement la feuille de bardane. Si on la tient devant son petit estomac, on croit avoir un véritable tablier et si, les jours de pluie, on la pose sur sa tête, elle vaut presque un parapluie, tant elle est immense. Jamais une bardane ne pousse isolée; où il y en a une, il y en a beaucoup d’autres et c’est une nourriture véritablement délicieuse pour les escargots. Je parle des grands escargots blancs que les gens distingués faisaient autrefois préparer en fricassée.
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