Articles by paul


Le petit chaperon rouge, un conte de Grimm
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Le petit chaperon rouge

Il était une fois une jeune et jolie petite fille qu’aimaient tous ceux qui la voyaient et plus encore sa grand-mère qui ne savait rien lui refuser. Un jour, elle lui offrit un chaperon de velours rouge qui lui seyait tant qu’elle ne voulut plus jamais porter autre chose. Si bien qu’on ne l’appela plus que “Petit Chaperon rouge”. Un jour, sa mère lui dit :

“Petit Chaperon Rouge, viens me voir, voici un morceau de gâteau et une bouteille de vin que tu apporteras à ta grand-mère, elle est malade et faible et pourra s’en délecter. Lève toi avant qu’il ne fasse trop chaud. En chemin, tu iras prudemment et avec sagesse afin de ne pas t’écarter du bon chemin sinon tu pourrais tomber, casser la bouteille et ta grand-mère n’aurait plus rien. Quand tu seras arrivée dans sa maison, n’oublie pas de lui dire bonjour et ne farfouille pas dans tous les recoins. »
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Tom Pouce, un conte de Grimm
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Tom Pouce

Un pauvre laboureur assis un soir au coin de son feu dit à sa femme, qui filait à côté de lui:

– Quel grand chagrin pour nous de ne pas avoir d’enfants. Notre maison est si triste tandis que la gaieté et le bruit animent celle de nos voisins.

– Hélas ! dit la femme, en poussant un soupir quand nous n’en aurions qu’un gros comme le pouce, je m’en contenterais, et nous l’aimerions de tout notre cœur.

Sur ces entrefaites, la femme devint souffrante et mit au monde au bout de sept mois un enfant bien conformé dans tous ses membres mais n’ayant qu’un pouce de haut.

Tom Pouce

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Le pêcheur et sa femme, un conte de Grimm
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Le pêcheur et sa femme

Source: Contes choisis des frères Grimm, traduits de l’allemand par Frédéric Baudry, librairie Hachette, 1875. Contes moraux.

Il y avait une fois un pêcheur et sa femme, qui habitaient ensemble une cahuteau bord de la mer, le pêcheur allait tous les jours jeter son hameçon, et il le jetait et le jetait encore.

Un jour il était assis près de sa ligne, sur le rivage, le regard tourné du côté de l’eau limpide, et il restait assis, toujours assis; tout à coup il vit l’hameçon plonger et descendre profondément, et quand il le retira, il tenait au bout une grosse barbue. La barbue lui dit: ” Je te prie de me laisser vivre; je ne suis pas une vraie barbue, je suis un prince enchanté. A quoi te servirait de me faire mourir ? Je ne serais pas pour toi un grand régal; rejette-moi dans l’eau et laisse-moi nager.

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Les musiciens de Brême, un conte de Grimm
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Les Musiciens de Brême

Un meunier possédait un âne qui, durant de longues années, avait inlassablement porté des sacs au moulin, mais dont les forces commençaient à décliner. Il devenait de plus en plus inapte au travail. Son maître songea à s’en débarrasser. L’âne se rendit compte qu’un vent défavorable commençait à souffler pour lui et il s’enfuit. Il prit la route de Brême. Il pensait qu’il pourrait y devenir musicien au service de la municipalité. Sur son chemin, il rencontra un chien de chasse qui s’était couché là. Il gémissait comme quelqu’un qui a tant couru, que la mort le guette.

– Alors, Taïaut, pourquoi jappes-tu comme ça ? demanda l’âne.

– Ah ! dit le chien, parce que je suis vieux, parce que je m’alourdis chaque jour un peu plus, parce que je ne peux plus chasser, mon maître veut me tuer. Je me suis enfui. Mais comment gagner mon pain maintenant ?

– Sais-tu, dit l’âne, je vais à Brême pour y devenir musicien; viens avec moi et fais-toi engager dans l’orchestre municipal. Je jouerai du luth et toi de la timbale.

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Les trois fileuses, un conte de Grimm
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Les Trois fileuses

Il était une fois une jeune fille qui ne voulait jamais filer; sa mère avait beau dire et se fâcher, elle n’arrivait pas à la faire travailler.

Un jour, l’impatience et la colère de la mère allèrent si loin, qu’elle en vint à battre sa fille, qui se mit à pousser des cris. Dans le même moment, la reine passa devant la porte; émue de ces cris, elle fit arrêter sa voiture, entra dans la maison et demanda à la mère pourquoi elle battait son enfant, au point qu’on l’entendait de la rue.

Les trois fileuses
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Les Wichtelmænner, un conte de Grimm
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Les Wichtelmænner

PREMIER CONTE

Un cordonnier était devenu si pauvre, sans qu’il y eût de sa faute, qu’il ne lui restait a la fin que tout juste assez de cuir pour faire une paire de souliers. Dans la soirée, il tailla ce cuir afin de le coudre le lendemain, et, comme il avait la conscience en repos, il se mit tranquillement au lit après s’être recommandé au bon Dieu, puis s’endormit.

Le lendemain, lorsqu’il eut fait sa prière et qu’il voulut se mettre à l’ouvrage, les deux souliers se trouvaient tout faits sur la table. Jugez de l’étonnement du bonhomme; il ne savait que dire ni que penser, et il prit les souliers à sa main pour les regarder de plus près: ils étaient façonnés avec tant de soin qu’il n’y avait pas un faux point; c’était vraiment un ouvrage de maîtret !

Bientôt un acheteur entra dans la boutique; et, comme ces souliers lui plurent, il les paya plus que le prix ordinaire, et le cordonnier put s’acheter de cet argent du cuir pour deux autres paires de souliers. Il les tailla le soir, se proposant de les coudre le lendemain; mais il n’en eut pas besoin, car en se levant, il les trouva déjà tout faits, et les acheteurs ne tardèrent pas non plus à lui donner de quoi s’acheter du cuir

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Le renard et le chat, un conte de Grimm
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Le Renard et le chat

Un jour le chat rencontra messire le renard au fond d’un bois, et comme il le connaissait pour un personnage adroit, expérimenté, et fort en crédit dans le monde, il l’aborda avec une grande politesse:

— Bonjour, monsieur le renard, lui dit-il; comment vous portez-vous ? êtes-vous content de vos affaires ? comment faites-vous dans ce temps de disette ?

Le renard et le chat

Le renard, tout gonflé d’orgueil, toisa de la tête aux pieds le pauvre chat, et sembla se demander pendant quelques instants s’il daignerait l’honorer d’une réponse. Il s’y décida pourtant à la fin:

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Les creatures de Dieu et les betes du diable, un conte de Grimm
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Les Créatures de Dieu et les bêtes du Diable

Le bon Dieu créa tous les animaux et choisit ensuite les loups pour chiens, mais il avait oublié la chèvre. Et le diable se mit en tête de créer lui aussi, et il créa des chèvres avec de longues queues soyeuses. Lorsqu’elles allaient paître, elles s’accrochaient avec leurs queues aux buissons épineux; le diable en fut si las de les en délivrer qu’il leur arracha la queue à toutes… À présent, le diable les laissait paître en toute liberté mais le bon Dieu voyait les chèvres ravager les riches vignobles. Il fut obligé de lâcher ses loups sur les pâturages. Ils se jetèrent sur le troupeau et déchiquetèrent toutes les chèvres qui s’y trouvaient.

Les creatures de Dieu et les betes du diable

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Les deux frères, un conte de Grimm
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Les deux frères

Il y avait une fois deux frères, dont l’un était riche, et l’autre pauvre. Le riche était orfèvre, et il avait un mauvais cœur; le pauvre gagnait sa misérable vie à nouer des balais; il était bon et honnête. Il avait deux enfants; c’étaient deux jumeaux qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau.

Les deux freresCes deux enfants avaient coutume de parcourir en tous sens la maison du riche, où on les nourrissait quelquefois avec les restes. Il arriva que le frère pauvre, allant un jour dans la forêt pour y chercher du bouleau, aperçut un oiseau dont le plumage était entièrement couleur d’or, et si beau qu’il n’en avait jamais vu de pareil. Il ramassa aussitôt une petite pierre, la lança après l’oiseau, et réussit à l’atteindre; mais il ne tomba de son corps qu’une plume d’or, et l’oiseau disparut en volant. Le pauvre homme prit la plume et la porta à son frère, qui l’examina et dit:

– C’est de l’or pur.
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