Articles by paul


La chouette, un conte de Grimm
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La Chouette

Il y a environ quelques siècles, lorsque les hommes n’étaient pas encore aussi fins et aussi rusés qu’ils le sont aujourd’hui, il arriva une singulière histoire dans je ne sais plus qu’elle petite ville, fort peu familiarisée, comme on va le voir, avec les oiseaux nocturnes.

A la faveur d’une nuit très-obscure, une chouette, venue d’une forêt voisine, s’était introduite dans la grange d’un habitant de la petite ville en question, et, quand reparut le jour, elle n’osa pas sortir de sa cachette, par crainte des autres oiseaux qui n’auraient pas manqué de la saluer d’un concert de cris menaçants.
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Le paysan et le diable, un conte de Grimm
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Le Paysan et le diable

Il y avait une fois un paysan adroit et rusé, dont les bons tours étaient connus à plusieurs lieues à la ronde. La plus plaisante de ses malices est celle à laquelle le diable lui-même se laissa prendre, à sa grande confusion.

Un soir que notre paysan se disposait à regagner son logis, après avoir labouré son champ pendant une bonne partie de la journée, il aperçut, au milieu des sillons qu’il avait tracés, un petit tas de charbons embrasés.
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Cendrillon, un conte de Grimm
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Cendrillon

Il y avait un homme riche dont la femme était tombée malade; et quand elle se sentit approcher de sa fin, elle appela à son chevet son unique fillette et lui dit :”Mon enfant chérie, reste toujours pieuse et bonne, et tu pourras compter sur l’aide du Bon Dieu; et moi, du haut du ciel, je te regarderai et te protégerai.” Après ces paroles, elle ferma les yeux et mourut. Chaque jour, désormais, la fillette se rendit sur la tombe de sa mère, et chaque jour elle pleurait, s’appliquant à rester pieuse et bonne. Quand l’hiver vint, il mit un blanc manteau de neige sur la tombe; et quand le soleil du printemps l’eut enlevé, le père prit une seconde femme.

Cette femme avait amené dans la maison ses deux filles qui étaient jolies et blanches de visage, mais vilaines et noires de cœur. Et pour la pauvre enfant du premier lit, ce fut une période affreuse qui commença. – Cette dinde idiote, est-ce qu’elle va rester avec nous? dirent-elles. Elle n’a pas sa place au salon! Il faut gagner son pain quand on veut le manger. Allez ouste! Hors d’ici fille de cuisine! Elles lui otèrent ses beaux vêtements, lui mirent un vieux tablier gris et la chaussèrent de sabots de bois, puis

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Le vaillant petit tailleur, un conte de Grimm
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Le Vaillant petit tailleur

Par un beau matin d’été, un petit tailleur assis sur sa table et de fort bonne humeur, cousait de tout son cœur. Arrive dans la rue une paysanne qui crie:

– Bonne confiture à vendre ! Bonne confiture à vendre !

Le petit tailleur entendit ces paroles avec plaisir. Il passa sa tête délicate par la fenêtre et dit:

– Venez ici, chère Madame ! C’est ici qu’on vous débarrassera de votre marchandise.

La femme grimpa les trois marches avec son lourd panier et le tailleur lui fit déballer tous ses pots. Il les examina, les tint en l’air, les renifla et finalement déclara:

– Cette confiture me semble bonne. Pesez-m’en donc une demi-once, chère Madame. Même s’il y en a un quart de livre, ça ne fera rien.

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La dame Hollé, un conte de Grimm
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La Dame Hollé

Une veuve avait deux filles, l’une belle et active, l’autre laide et paresseuse. Mais elle aimait bien plus la fillette paresseuse et laide, comme étant sa propre fille, que l’autre qui devait faire tout l’ouvrage et qui était la Cendrillon du logis. La pauvre enfant devait se mettre tous les jours sur la grande route, près d’un puits, et filer sans relâche, au point que le sang lui coulait des doigts.

Il arriva qu’une fois, comme sa quenouille était couverte de sang et qu’elle se penchait pour se laver, celle-ci lui glissa de la main et tomba au fond du puits. La pauvrette fondit en larmes, et courut chez sa belle-mère à qui elle conta son malheur; mais cette femme la gronda rudement et se montra sans pitié. Enfin, elle lui dit:
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L'oisel emplumé, un conte de Grimm
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L’Oisel emplumé

Il y avait une fois un maître sorcier qui, sous la figure d’un pauvre diable, allait mendier le long des maisons et s’emparait des belles filles. Personne ne savait où il les emportait, car on ne les revoyait jamais.

Un jour, il passa devant la porte d’un homme qui avait trois jolies filles; il avait pris la forme d’un vieux mendiant avec un bissac sur son dos, comme pour y mettre ce qu’on lui donnerait.

Il demanda un peu à manger; l’aînée sortit et lui apporta un morceau de pain; il ne fit que la toucher et soudain elle sauta dans le bissac.

Aussitôt il s’éloigna à grands pas, et l’emporta à travers un bois épais jusqu’à sa maison, qui était magnifique. Là, il lui donna tout ce qu’elle souhaitait et lui dit:

— Tu seras bien chez moi, car tu auras tout ce que ton cœur désire. Cela dura deux jours, au bout desquels il lui dit:

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L'apprenti meunier et la petite chatte, un conte de Grimm
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L’Apprenti meunier et la petite chatte

Il était une fois un meunier qui avait ni femme ni enfant, mais qui avait à son service trois jeunes apprentis.

Cela faisait quelques années que les apprentis travaillaient auprès de lui et, un jour, il les fit venir et leur dit: ” Je suis vieux et je veux maintenant prendre ma retraite au coin du feu. Allez ! Parcourrez le monde. Et celui qui me rapportera le meilleur des chevaux devra s’occuper de moi jusqu’à mes derniers jours, et à celui-là je donnerai mon moulin. ”

Le troisième apprenti, Hans, était plus jeune que les autres; et ces derniers, le tenant pour idiot, ne lui confiaient jamais le moulin. Lorsque que tous trois se furent retirés, les deux plus vieux dirent à Hans: ” Tu peux bien rester ici, jamais de toute ta vie tu ne trouveras de cheval. ” Mais Hans alla quand même avec eux. Alors que la nuit tombait, ils arrivèrent à une grotte et rampèrent à l’intérieur pour y dormir. Les deux plus vieux attendirent que Hans se fut endormi, puis ils se levèrent et partirent en secret. Ils laissèrent là le petit Hans et se dirent qu’ils avaient été rusés. Mais la suite n’allait pas se dérouler comme ils l’avaient prévue !

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La mariée blanche et la mariée noire, un conte de Grimm
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La Mariée blanche et la mariée noire

Une pauvre paysanne s’en alla dans les champs pour couper le fourrage. Elle y alla avec ses filles — sa propre fille et sa belle-fille. Soudain, Dieu se présenta devant elles sous l’apparence d’un homme pauvre et demanda:

— Pouvez-vous m’indiquer le chemin pour aller au village ? — Il faudra le trouver vous-même, rétorqua la mère. Et la fille renchérit: — Quand on a peur de s’égarer, on part accompagné. Mais la belle-fille proposa: — Venez, brave homme, je vous guiderai. Dieu se fâcha contre la mère et la fille, se détourna d’elles, et les fit devenir noires comme la nuit et laides comme le péché. La belle-fille en revanche entra dans ses bonnes grâces; il se laissa accompagner et lorsqu’ils s’approchèrent du village, il la bénit et dit: — Prononce trois vœux, ils seront exaucés. — Je désire être belle et pure comme le soleil, dit la jeune fille. Et immédiatement, elle devint blanche et belle comme une journée de soleil.

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