Articles by paul


La princesse sur les pois, un conte de Grimm
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La Princesse sur les pois

Il était une fois un roi dont le fils unique, voulant se marier, demanda une femme à son père.

” Ton désir va être satisfait, mon fils, dit le roi, mais il ne serait pas convenable de prendre une autre qu’une princesse pour femme, et il s’en trouve justement une qui est libre tout près d’ici. Cependant, je veux faire annoncer ton intention; peut-être nous viendra-t-il quelque princesse de l’étranger. ”

Il envoya donc partout des lettres pour cet objet, et il ne se passa pas longtemps sans qu’on vit paraître des princesses. Il n’y avait presque point de jour où ce ne fut le tour de quelqu’une; mais dès qu’on s’informait de ses aïeux et de sa famille, on s’apercevait que ce n’était point là une véritable princesse, et on la congédiait bien vite.

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Peau de toutes betes, un conte des frères Grimm
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Peau de Toutes Bêtes

ALLERLEIRAUH

Contes des Enfants et du Foyer, des frères Grimm, n°65.

Princesse aux cheveux dores

Il était une fois un roi qui avait une femme aux cheveux d’or. Cette chevelure était si belle qu’on n’eût pas trouvé sa pareille par toute la terre. Or, il arriva que la reine tomba malade; Lorsqu’elle se sentit près de sa fin, elle appela le roi et dit:

— Si, moi morte, tu veux te remarier, que ce ne soit qu’avec une femme aussi belle que moi et qui ait des cheveux d’or. Promets-le-moi.

Quand le roi le lui eut promis, elle ferma les yeux et mourut.
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Le roi grive, un conte de Grimm
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Le Roi Grive

Un roi avait une fille merveilleusement belle, mais si arrogante et si hautaine, qu’elle ne trouvait aucun prétendant digne d’elle. Non contente de les renvoyer tous, les uns après les autres, elle se moquait encore d’eux.

Un jour, le roi organisa une grande fête à laquelle il invita tous les seigneurs éloignés ou voisins qui avaient l’intention de se marier. Ils prirent place suivant leur qualité: les rois d’abord, puis les ducs, les princes, les comtes, les barons et a la fin les simples nobles. La fille du roi fut conduite le long de ces rangs; mais à chaque prétendant, elle avait quelque objection à faire. L’un était trop corpulent: ” Le tonneau ! ” disait-elle; l’autre trop grand: ” Grand et mince marche mal; ” le troisième, trop petit: ” Petit et gros n’a pas de grâce. ” Le quatrième était trop pâle: ” La mort en personne ! ” Le cinquième trop rouge: ” Le dindon ! ” Le sixième n’était pas assez droit: ” Du bois vert séché au poële ! ” Elle eut ainsi quelque chose à dire de chacun,; mais elle se moqua surtout d’un bon roi placé au rang le plus élevé, et dont le menton était un peu de travers. ” Oh ! s’écria-t-elle en riant, il a un menton comme le bec d’une grive. ” Et depuis ce temps, elle lui donna le nom de Bec de Grive ou simplement de roi Grive. Le vieux roi, voyant que sa fille ne faisait que se moquer des gens et congédiait tous les prétendants rassemblés, se fâcha sérieusement et jura qu’elle épouserait le premier mendiant qui viendrait à sa porte.
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Le Docteur Universel, un conte des frères Grimm
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Le Docteur universel

Le Docteur Universel

Il y avait une fois un paysan nommé Écrevisse. Ayant porté une charge de bois chez un docteur, il remarqua les mets choisis et les vins fins dont se régalait celui-ci, et demanda, en ouvrant de grands yeux, s’il ne pourrait pas aussi devenir docteur ?

— Oui certes, répondit le savant; il suffit pour cela de trois choses: 1° procure-toi un abécédaire, c’est le principal; 2° vends ta voiture et tes bœufs pour acheter une robe et tout ce qui concerne le costume d’un docteur; 3° mets à ta porte une enseigne avec ces mots: Je suis le docteur universel.
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Le loup et les sept chevreaux, un conte de Grimm
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Le Loup et les sept chevreaux

Il était une fois une vieille chèvre qui avait sept chevreaux et les aimait comme chaque mère aime ses enfants. Un jour, elle voulut aller dans la forêt pour rapporter quelque chose à manger, elle les rassembla tous les sept et leur dit:

– Je dois aller dans la forêt, mes chers enfants. Faites attention au loup ! S’il arrivait à rentrer dans la maison, il vous mangerait tout crus. Ce bandit sait jouer la comédie, mais il a une voix rauque et des pattes noires, c’est ainsi que vous le reconnaîtrez.
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Le Soleil qui rend témoignage, un conte de Grimm
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Le Soleil qui rend témoignage

Un ouvrier tailleur voyageait de ville en ville pour se perfectionner dans son état. Les temps devinrent si difficiles, qu’il ne put plus trouver d’ouvrage, et qu’il tomba dans une misère profonde. Dans cette extrémité, il rencontra un juif au milieu d’un bois touffu; et chassant de son cœur la pensée de Dieu, il le saisit au collet et lui dit:

— La bourse, ou la vie !

Le juif répondit:

— De grâce, laissez-moi la vie; je ne suis d’ailleurs qu’un pauvre juif, et je n’ai que deux sous pour toute fortune.

Le tailleur crut que le juif lui en imposait; et il reprit:

— Tu mens; je suis sûr que ta bourse est bien garnie.

En achevant ces mots, il fondit sur le pauvre juif et lui asséna des coups si violents, que le malheureux tomba expirant contre terre. Sur le point de rendre le dernier soupir, le juif recueillit le peu qui lui restait de forces pour prononcer ces paroles:

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Hansel et Gretel, un conte des frères Grimm
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Hansel et Gretel

A l’orée d’une grande forêt vivaient un pauvre bûcheron, sa femme et ses deux enfants. Le garçon s’appelait Hansel et la fille Gretel. La famille ne mangeait guère. Une année que la famine régnait dans le pays et que le pain lui-même vint à manquer, le bûcheron ruminait des idées noires, une nuit, dans son lit et remâchait ses soucis. Il dit à sa femme

– Qu’allons-nous devenir ? Comment nourrir nos pauvres enfants, quand nous n’avons plus rien pour nous-mêmes ?

– Eh bien, mon homme, dit la femme, sais-tu ce que nous allons faire ? Dès l’aube, nous conduirons les enfants au plus profond de la forêt nous leur allumerons un feu et leur donnerons à chacun un petit morceau de pain. Puis nous irons à notre travail et les laisserons seuls. Ils ne retrouveront plus leur chemin et nous en serons débarrassés.

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Le clou, un conte de Grimm
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Le Clou

Un marchand avait fait de bonnes affaires à la foire; il avait vendu toutes ses marchandises, et bien garni son sac de monnaies d’or et d’argent. Il s’était mis en route vers sa demeure où il désirait arriver ce même jour encore avant la tombée de la nuit. Il cheminait donc à cheval, son lourd portemanteau solidement attaché derrière la selle. Vers l’heure du dîner, il fit halte dans une ville, et lorsqu’il voulut se remettre en route, le valet d’écurie, qui lui amena son cheval, lui dit:

— Monsieur ne sait pas sans doute qu’il manque un clou au fer gauche de derrière son cheval.

Le clou
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L'Aïeul et le petit-fils, un conte des frères Grimm
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L’Aïeul et le petit-filsIl y avait une fois un homme vieux, vieux comme les pierres. Ses yeux voyaient à peine, ses oreilles n’entendaient guère, et ses genoux chancelaient. Un jour, à table, ne pouvant plus tenir sa cuiller, il répandit de la soupe sur la nappe, et même un peu sur sa barbe.

Son fils et sa bru en prirent du dégoût, et désormais le vieillard mangea seul, derrière le poêle, dans un petit plat de terre à peine rempli. Aussi regardait-il tristement du côté de la table, et des larmes roulaient sous ses paupières; si bien qu’un autre jour, échappant à ses mains tremblantes, le plat se brisa sur le parquet.

Les jeunes gens le grondèrent, et le vieillard poussa un soupir; alors ils lui donnèrent pour manger une écuelle de bois.

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