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Pourquoi donc n'est-il pas possible qu'après la mort nous gardions l'apparence parfaite des vivants, si les vivants peuvent dans le sommeil se faire semblables aux lugubres morts ? Une citation de Léonard de Vinci

Pourquoi donc n est-il pas possible qu après la mort nous gardions l apparence parfaite des vivants, si les vivants peuvent dans le sommeil se faire semblables aux lugubres morts ? Une citation de Léonard de Vinci CITATIONS LÉONARD DE VINCI - Citations Léonard de Vinci - Citation apparence
La politique c'est éphémère mais une équation est éternelle. Citation et citations des hommes de lettre Une citation d'Albert Einstein

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Vingt mille lieues sous les mers partie 2 Chapitre VI

Le lendemain, 12 février, au lever du jour, le Nautilus remonta à la surface des flots. Je me précipitai sur la plate-forme. A trois milles dans le sud se dessinait la vague silhouette de Péluse. Un torrent nous avait portés d’une mer à l’autre. Mais ce tunnel, facile à descendre, devait être impraticable à remonter.

Vers sept heures, Ned et Conseil me rejoignirent. Ces deux inséparables compagnons avaient tranquillement dormi, sans se préoccuper autrement des prouesses du Nautilus.

” Eh bien, monsieur le naturaliste, demanda le Canadien d’un ton légèrement goguenard, et cette Méditerranée ?

— Nous flottons à sa surface, ami Ned.
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Personnages de Phèdre

Phèdre par Jean Racine

THÉSÉE, fils d’Égée, roi d’Athènes.

PHÈDRE, femme de Thésée, fille de Minos et de Pasiphaé.

HIPPOLYTE, fils de Thésée, et d’Antiope, reine des Amazones.

ARICIE, princesse du sang royal d’Athènes.

THÉRAMÈNE, gouverneur d’Hippolyte.
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XX

Indiana ne faisait plus de reproches à Raymon; il se défendait si mal, qu’elle avait peur de le trouver trop coupable. Il y avait une chose qu’elle redoutait bien plus que d’être trompée, c’était d’être abandonnée. Elle ne pouvait plus se passer de croire en lui, d’espérer l’avenir qu’il lui avait promis; car la vie qu’elle passait entre M. Delmare et M. Ralph lui était devenue odieuse, et, si elle n’eût compté se soustraire bientôt à la domination de ces deux hommes, elle se fut noyée aussi. Elle y pensait souvent; elle se disait que, si Raymon la traitait comme Noun, il ne lui resterait plus d’autre ressource, pour échapper à un avenir insupportable, que de rejoindre Noun. Cette sombre pensée la tous lieux, et elle s’y plaisait.

Cependant l’époque fixée pour le départ approchait. Le colonel semblait fort peu s’attendre à la résistance que sa femme méditait; chaque jour, il mettait ordre à ses affaires; chaque jour, il se libérait d’une de ses créances; c’étaient autant de préparatifs que madame Delmare regardait d’un oeil tranquille, sûre qu’elle était de son courage. Elle s’apprêtait aussi de son côté à lutter contre les difficultés. Elle chercha à se faire d’avance un appui de sa tante, madame de Carvajal; elle lui exprima ses répugnances pour ce voyage; et la vieille marquise, qui fondait (en tout bien tout honneur) un grand espoir d’achalandage pour sa société sur la beauté de sa nièce, déclara que le devoir du colonel était de laisser sa femme en France; qu’il y aurait de la barbarie à l’exposer aux fatigues et aux dangers d’une traversée, lorsqu’elle jouissait depuis si peu de temps d’une meilleure santé; qu’en un mot c’était à lui d’aller travailler à sa fortune, à Indiana de rester auprès de sa vieille tante pour la soigner. M. Delmare considéra d’abord ces insinuations comme le radotage d’une vieille femme; mais il fut forcé d’y faire plus d’attention lorsque madame de Carvajal lui fit entendre clairement que son héritage était à ce prix. Quoique Delmare aimât l’argent comme un homme qui avait ardemment travaillé toute sa vie à en amasser, il avait de la fierté dans le caractère; il se prononça avec fermeté, et déclara que sa femme le suivrait à tout risque. La marquise, qui ne pouvait croire que l’argent ne fût pas le souverain absolu de tout homme de bon sens, ne regarda pas cette réponse comme le dernier mot de M. Delmare; elle continua d’encourager la résistance de sa nièce, lui proposant de la couvrir aux yeux du monde du manteau de sa responsabilité. Il fallait toute l’indélicatesse d’un esprit corrompu par l’intrigue et l’ambition, toute l’escobarderie d’un cœur déjeté par la dévotion d’apparat, pour pouvoir ainsi fermer les yeux sur les vrais motifs de rébellion d’Indiana.
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