Articles by paul


V Entrée V Entrée un chapitre de L’Écornifleur un roman de Jules Renard Je m’attends à du nouveau. Je tombe dans un ménage bourgeois, c’est-à-dire au milieu de gens qui n’ont pas mes idées. Le bourgeois est celui qui n’a pas mes idées. J’ai préparé en sot ma première visite aux Vernet. J’allais chez eux…

XVIII

— C’est une fausseté misérablement choisie, dit Raymon dès que le faible bruit des pas de Ralph eut cessé d’être perceptible. Sir Ralph a besoin d’une leçon, et je la lui donnerai telle…

— Je vous le défends, dit Indiana d’un ton froid et décidé: mon mari est ici; Ralph n’a jamais menti. Nous sommes perdus, vous et moi. Il fut un temps où cette idée m’eût glacée d’effroi; aujourd’hui, peu m’importe !
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LIV le départ LIV le départ, un chapitre de L’Écornifleur un roman de Jules Renard Montrant ma fausse dépêche, j’ai dit à Madame Vernet: — ” Peut-être reviendrai-je dans deux ou trois jours. En tout cas, à Paris ! “ Et à Marguerite: — ” Attends-moi ! silence ! “ Mes amis me reconduisent à…

Partie I

La marquise de R… n’était pas fort spirituelle, quoiqu’il soit reçu en littérature que toutes les vieilles femmes doivent pétiller d’esprit. Son ignorance était extrême sur toutes les choses que le frottement du monde ne lui avait point apprises. Elle n’avait pas non plus cette excessive délicatesse d’expression, cette pénétration exquise, ce tact merveilleux qui distinguent, à ce qu’on dit, les femmes qui ont beaucoup vécu. Elle était, au contraire, étourdie, brusque, franche, quelquefois même cynique. Elle détruisait absolument toutes les idées que je m’étais faites d’une marquise du bon temps. Et pourtant elle était bien marquise, et elle avait vu la cour de Louis XV; mais, comme ç’avait été dès lors un caractère d’exception, je vous prie de ne pas chercher dans son histoire l’étude sérieuse des mœurs d’une époque. La société me semble si difficile à connaître bien et à bien peindre dans tous les temps, que je ne veux point m’en mêler. Je me bornerai à vous raconter de ces faits particuliers qui établissent des rapports de sympathie irrécusable entre les hommes de toutes les sociétés et de tous les siècles.

Je n’avais jamais trouvé un grand charme dans la société de cette marquise. Elle ne me semblait remarquable que pour la prodigieuse mémoire qu’elle avait conservée du temps de sa jeunesse, et pour la lucidité virile avec laquelle s’exprimaient ses souvenirs. Du reste, elle était, comme tous les vieillards, oublieuse des choses de la veille et insouciante des événements qui n’avaient point sur sa destinée une influence directe.

Elle n’avait pas eu une de ces beautés piquantes qui, manquant d’éclat et de régularité, ne pouvaient se passer d’esprit. Une femme ainsi faite en acquérait pour devenir aussi belle que celles qui l’étaient davantage. La marquise, au contraire, avait eu le malheur d’être incontestablement belle. Je n’ai vu d’elle que son portrait, qu’elle avait, comme toutes les vieilles femmes, la coquetterie d’étaler dans sa chambre à tous les regards. Elle y était représentée en nymphe chasseresse, avec un corsage de satin imprimé imitant la peau de tigre, des manches de dentelle, un arc de bois de sandal et un croissant de perles qui se jouait sur ses cheveux crêpés. C’était, malgré tout, une admirable peinture, et surtout une admirable femme; grande, svelte, brune, avec des yeux noirs, des traits sévères et nobles, une bouche vermeille qui ne souriait point, et des mains qui, dit-on, avaient fait le désespoir de la princesse de Lamballe. Sans la dentelle, le satin et la poudre, c’eût été vraiment là une de ces nymphes fières et agiles que les mortels apercevaient au fond des forêts ou sur le flanc des montagnes pour en devenir fous d’amour et de regret.

Pourtant la marquise avait eu peu d’aventures.

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IX C’est bon ! C’est bon ! IX C’est bon ! C’est bon !, un chapitre de L’Écornifleur un roman de Jules Renard Et pourquoi ne s’aimeraient-ils pas ? Vais-je m’imaginer que Madame Vernet, en apparence très loin de son ménage, y fait une fausse rentrée par coquetterie ? Il faut que je perde l’habitude…

VII Symptômes VII Symptômes, un chapitre de L’Écornifleur un roman de Jules Renard Ils n’ont pas d’enfants et s’ennuient. J’arrive au bon moment. Ils gardent à l’endroit du poète des préjugés en partie rectifiés, c’est-à-dire que, ne voyant plus en lui un illuminé, un fou maigre, affamé et grugeur, légendaire et redoutable, ils le traitent…

La vie n'imite pas l'art, elle imite la mauvaise télévision. Woody Allen paroles du film Maris et femmes 1992
 
La vie n imite pas l art, elle imite la mauvaise télévision. Woody Allen paroles du film Maris et femmes 1992   CITATIONS WOODY ALLEN - Citation sur la vie - Citation télévision

XII Je Dis Quelque Chose XII Je Dis Quelque Chose, un chapitre de L’Écornifleur un roman de Jules Renard — ” Voyons, Monsieur Henri, dites-nous quelque chose. “ On insiste. Monsieur Vernet frappe trois coups sur ma poitrine, côté du cœur, et malignement me demande: — ” Qu’y a-t-il là ? “ Là, ma redingote…

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