Articles by paul


Oui mais celui-là c'est un gabarit exceptionnel. Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre-étalon... Y serait à Sèvres. Le Cave se rebiffe 1961 de Gilles Grangier. Une citation de Michel Audiard

Oui mais celui-là c est un gabarit exceptionnel. Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre-étalon... Y serait à Sèvres. Le Cave se rebiffe 1961 de Gilles Grangier. Une citation de Michel Audiard CITATIONS MICHEL AUDIARD

IX

Deux mois se sont écoulés. Il n’y a rien de changé au Lagny, dans cette maison où je vous ai fait entrer par un soir d’hiver, si ce n’est que le printemps fleurit autour de ses murs rouges encadrés de pierres grises, et de ses ardoises jaunies par une mousse séculaire. La famille, éparse, jouit de la douceur et des parfums de la soirée; le soleil couchant dore les vitres, et le bruit de la fabrique se mêle au bruit de la ferme. M. Delmare, assis sur les marches du perron, le fusil à la main, s’exerce à tuer des hirondelles au vol.

Indiana, assise à son métier près de la fenêtre du salon, se penche de temps en temps pour regarder tristement dans la cour le cruel divertissement du colonel. Ophélia bondit, aboie et s’indigne d’une chasse si contraire à ses habitudes; et sir Ralph, à cheval sur la rampe de pierre, fume un cigare et, comme à l’ordinaire, regarde d’un oeil impassible le plaisir ou la contrariété d’autrui.
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A La Belle Etoile

Pour le coup, j’y renonce ! dit Germain en frappant du pied. On nous a jeté un sort, c’est bien sûr, et nous ne sortirons d’ici qu’au grand jour. Il faut que cet endroit soit endiablé.

— Allons, allons, ne nous fâchons pas, dit Marie, et prenons-en notre parti. Nous ferons un plus grand feu, l’enfant est si bien enveloppé qu’il ne risque rien, et pour passer une nuit dehors nous n’en mourrons point. Où avez-vous caché la bâtine, Germain ? Au milieu des houx, grand étourdi ! C’est commode pour aller la reprendre !
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Les Fourberies de Scapin ACTE III Scène 8

Les Fourberies de Scapin par Molière

Scapin, Silvestre.

Scapin

Hé bien ! Silvestre, que font nos gens ?

Silvestre

J’ai deux avis à te donner. L’un, que l’affaire d’Octave est accommodée. Notre Hyacinte s’est trouvée la fille du seigneur Géronte; et le hasard a fait, ce que la prudence des pères avait délibéré. L’autre avis, c’est que les deux vieillards font contre toi des menaces épouvantables, et surtout le seigneur Géronte.
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Vingt mille lieues sous les mers partie 1 Chapitre XIX

Ce terrible spectacle inaugurait la série des catastrophes maritimes, que le Nautilus devait renconter sur sa route. Depuis qu’il suivait des mers plus fréquentées, nous apercevions souvent des coques naufragées qui achevaient de pourrir entre deux eaux, et, plus profondément, des canons, des boulets, des ancres, des chaînes, et mille autres objets de fer, que la rouille dévorait.

Cependant, toujours entraînés par ce Nautilus, où nous vivions comme isolés, le 11 décembre, nous eûmes connaissance de l’archipel des Pomotou, ancien “ groupe dangereux ” de Bougainville, qui s’étend sur un espace de cinq cents lieues de l’est-sud-est à l’ouest-nord-ouest. entre 13°30’ et 23°50’ de latitude sud, et 125°30’ et 151°30’ de longitude ouest, depuis l’île Ducie jusqu’à l’île Lazareff. Cet archipel couvre une superficie de trois cent soixante-dix lieues carrées, et il est formé d’une soixantaine de groupes d’îles, parmi lesquels on remarque le groupe Gambier, auquel la France a imposé son protectorat. Ces îles sont coralligènes. Un soulèvement lent, mais continu, provoqué par le travail des polypes, les reliera un jour entre elles. Puis, cette nouvelle île se soudera plus tard aux archipels voisins, et un cinquième continent s’étendra depuis la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie jusqu’aux Marquises.

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Farce normande

À A. de Joinville

La procession se déroulait dans le chemin creux ombragé par les grands arbres poussés sur les talus des fermes. Les jeunes mariés venaient d’abord, puis les parents, puis les invités, puis les pauvres du pays, et les gamins qui tournaient autour du défilé, comme des mouches, passaient entre les rangs, grimpaient aux branches pour mieux voir.

Le marié était un beau gars, Jean Patu, le plus riche fermier du pays. C’était, avant tout, un chasseur frénétique qui perdait le bon sens à satisfaire cette passion, et dépensait de l’argent gros comme lui pour ses chiens, ses gardes, ses furets et ses fusils. Lire la suite...

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