Menuet
À Paul Bourget
Les grands malheurs ne m’attristent guère, dit Jean Bridelle, un vieux garçon qui passait pour sceptique. j’ai vu la guerre de bien près: j’enjambais les corps sans apitoiement. Les fortes brutalités de la nature ou des hommes peuvent nous faire pousser des cris d’horreur ou d’indignation, mais ne nous donnent point ce pincement au cœur, ce frisson qui vous passe dans le dos à la vue de certaines petites choses navrantes.
La plus violente douleur qu’on puisse éprouver, certes, est la perte d’un enfant pour une mère, et la perte de la mère pour un homme. Cela est violent, terrible, cela bouleverse et déchire; mais on guérit de ces catastrophes comme de larges blessurent saignantes. Or, Lire la suite...
Nous nous sommes liés nous-mêmes à notre propre areau. François le Champi
Et le géographe, ayant ouvert son registre, tailla son crayon. On note d’abord au crayon les récits des
Il n’y a pas plus prude que celui qui a un secret à cacher. George Sand est un écrivain