NOTICE
Quand j’ai commencé, par la Mare au Diable, une série de tableaux champêtres, que je me proposais de réunir sous le titre de Veillées du Chanvreur,
je n’ai eu aucun système, aucune prétention révolutionnaire en littérature. Personne ne fait une révolution à soi tout seul,
et il en est, surtout dans les arts, que l’humanité accomplit sans trop savoir comment, parce que c’est tout le monde qui s’en charge.
Mais ceci n’est pas applicable au roman de mœurs rustiques: il a existé de tout temps et sous toutes les formes, tantôt pompeuses, Lire la suite...
Que les femmes seraient agréables si elles ne tenaient pas absolument à être heureuses ! Une citation de Marcel Achard
Les Fourberies de Scapin ACTE II Scène 5
Les Fourberies de Scapin par Molière
Argante, Scapin.
Scapin, à part.
Le voilà qui rumine.
Argante, se croyant seul.
Avoir si peu de conduite et de considération ! S’aller jeter dans un engagement comme celui-là ! Ah ! ah ! jeunesse impertinente.
Scapin
Monsieur, votre serviteur.
Argante
Bonjour, Scapin.
Le mal de la grandeur, c'est quand du pouvoir elle sépare la conscience. Jules César, écrit en 1599 par William Shakespeare Citations de William Shakespeare
C’est si joli de porter secours au monde ! George Sand Françoise
Les Fourberies de Scapin ACTE II Scène 6
Les Fourberies de Scapin par Molière
Silvestre, Argante, Scapin.
Silvestre
Scapin, faites-moi connaître un peu cet Argante, qui est père d’Octave.
Scapin
Pourquoi, Monsieur ?
Silvestre
Je viens d’apprendre qu’il veut me mettre en procès, et faire rompre par justice le mariage de ma sœur.
Scapin
Je ne sais pas s’il a cette pensée; mais il ne veut point consentir aux deux cents pistoles que vous voulez, et il dit que c’est trop.
XXVIII
Dès ce moment, le péril devint imminent. Bénédict se sentit si heureux qu’il en devint fier, et se mit à mépriser le danger. Il prit sa destinée en dérision, et se dit qu’avec l’amour de Valentine il devait vaincre tous les obstacles. L’orgueil du triomphe le rendit audacieux; il imposa silence à tous les scrupules de Louise. D’ailleurs il était affranchi de l’espèce de dépendance à laquelle les soins et le dévouement de celle-ci l’avaient soumis. Depuis qu’il était guéri complètement, Louise habitait la ferme, et le soir ils se rendaient Lire la suite...