Articles by paul


Une Soirée

Le maréchal des logis Varajou avait obtenu huit jours de permission pour les passer chez sa sœur, Mme Padoie. Varajou, qui tenait garnison à Rennes et y menait joyeuse vie, se trouvant à sec et mal avec sa famille, avait écrit à sa sœur qu’il pourrait lui consacrer une semaine de liberté. Ce n’est point qu’il aimât beaucoup Mme Padoie, une petite femme moralisante, dévote, et toujours irritée; mais il avait besoin d’argent, grand besoin, et il se rappelait que, de tous ses parents, les Padoie étaient les seuls qu’il n’eût jamais rançonnés.

Le père Varajou, ancien horticulteur à Angers, retiré maintenant des affaires, avait fermé sa bourse à son garnement de fils et ne le voyait Lire la suite...

Le Médecin volant Scène XIV

Le Médecin volant par Molière

Gorgibus, Sganarelle

Gorgibus

Je vous cherchois partout pour vous dire que j’ai parlé à votre frère: il m’a assuré qu’il vous pardonnoit; mais, pour en être plus assuré, je veux qu’il vous embrasse en ma présence; entrez dans mon logis, et je l’irai chercher.

Sganarelle

Ah ! Monsieur Gorgibus, je ne crois pas que vous le trouviez à présent; et puis je ne resterai pas chez vous; je crains trop sa colère.

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La mystique est la force invincible des faibles. Extrait de Notre jeunesse, Charles Péguy Une citation sur la jeunesse

La mystique est la force invincible des faibles.  Extrait de Notre jeunesse, Charles Péguy CITATIONS CHARLES PÉGUY - Citations Charles Péguy - Citation Jeunesse

Chapitre XXIV

Le Victoria, accroché à un arbre solitaire et presque desséché, passa la nuit dans une tranquillité parfaite; les voyageurs purent goûter un peu de ce sommeil dont ils avaient si grand besoin; les émotions des journées précédentes leur avaient laissé de tristes souvenirs.

Vers le matin, le ciel reprit sa limpidité brillante et sa chaleur. Le ballon s’éleva dans les airs; après plusieurs essais infructueux, il rencontra un courant, peu rapide d’ailleurs, qui le porta vers le nord-ouest.

” Nous n’avançons plus, dit le docteur; si je ne me trompe, nous avons accompli la moitié de notre voyage à peu près en dix jours; mais, au train dont nous marchons, il nous faudra des mois pour le terminer. Cela est d’autant plus fâcheux que nous sommes menacés de manquer d’eau.

— Mais nous en trouverons, répondit Dick; il est impossible de ne pas rencontrer quelque rivière, quelque ruisseau, quelque étang, dans cette vaste étendue de pays.

— Je le désire.
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Une chute du troisième étage fait tout autant de dégâts qu'une chute du centième étage. Si je dois tomber, qu'au moins je tombe de très haut. Extrait de Sur le bord de la rivière Piedra. Paulo Coelho

Une chute du troisième étage fait tout autant de dégâts qu une chute du centième étage. Si je dois tomber, qu au moins je tombe de très haut.  Extrait de Sur le bord de la rivière Piedra. Paulo Coelho CITATIONS PAULO COELHO

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