Cultivons nousPourquoi toutes ces guerres Pourquoi semer autant de misères Au nom de quel dieu ou liberté sanguinaire Vous tuez vos enfants, enfants de la terre
Tracer mes pas sur ce sable Sable mouvant, minablePeindre les images sur cette muraille De soldats nus, sans médaille
Jadis,Je sillonnais les vastes prairiesJe planais au dessus des forets verdoyantsJe remontais les versants des montagnesJe descendais les entrailles des ravins
A toi frère Je dédie ces mots Du fond de mon cœur De mon esprit et de mon âme Ils jaillissent
C'était au claire de la lune Je marchais solitaire dans la brume Le long d'une plage houleuse et torride Mes pas traçaient le sable humide Et j'écoutais le vent serein Me conter l'histoire du marin.
Je l'aime Autant que ce mot a de sens Autant que ce sens n'a de limites Qui dépassent les horizons De l'usuel, du normal et du logique