L’école d’Apollon apprend la vérité,
Quel ordre merveilleux de belles aventures
Va combler de lauriers votre postérité !
Que vos jeunes lions vont amasser de proie,
Soit qu’aux rives du Tage ils portent leurs combats,
Soit que de l’Orient mettant l’empire bas
Ils veuillent rebâtir les murailles de Troie.
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Et que même le Ciel est contraint d’admirer,
Vous avez résolu de nous voir demeurer
En une obscurité d’éternelle durée ?
La flamme de vos yeux, dont la cour éclairée
A vos rares vertus ne peut rien préférer,
Ne se lasse donc point de nous désespérer,
Et d’abuser les voeux dont elle est désirée ?
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Montait loin sa douleur sourde en les râles longs :
Voix de genèse, Amour et Trépas, ô pleurs longs !
Un soir l’Orgue montait dans l’horreur des Violons…
Horreur ! la Terre pleure, et, grande Trisaïeule,
Par la vulve et l’ovaire aux ouvraisons de gueule
Ainsi qu’une en gésine appelle et meugle seule :
Horreur ! la Terre pleure et pousse, en sa Terreur,
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Même l’été ne voient pas
Au Mutisme de morts de glas
Qui vint aux grands rameaux élire
Tragique d’un passé d’empire
Un seul néant dans les amas
Plus ne songeant au vain soulas
Vers qui la ramille soupire.
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Ne détrompe pas. Ne te résous pas en boue.
Ne disparais point. Ne transparais point. Ne joue
Ni confonds jamais le seul à toi qui se voue.
Sans doute et sans fin, évoquant ta certitude,
Feignant de savoir, je frappe trois fois sur trois.
Je ris de respect. Criant ma fièvre aux abois
Je sonne bien fort l’espoir et les désarrois.
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chacune d’entre elles la Raison qui est une, – veut que ceci,
prêt à s’effacer par négligence, soit reporté sur une table
neuve et marqué du sceau de son règne :
L’Etre admirable, n’est-ce pas l’Unité-Trine, le Seigneur sans
origine, Oloho ? Il a divisé en croix les Parties du monde ;
décomposé l’air primordial ; suscité le Ciel et la terre ;
lancé le soleil et la lune ; créé le premier homme dans une
parfaite harmonie.
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des faux pas et des heurts, – que ceci, non équivoque, fixe
amicalement l’Orient pur.
Empressés autour d’elle, si mes pas ont si vite accompagné
ses pas, – Echangés avec elle, si mes yeux ont trop souvent
cherché le scintillant ou l’ombre de ses yeux,
Si ma main touchant sa main, si tout en moi rapproché d’elle
a parfois composé la forme du désir implorant,
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plane, étendue visible et présente ;
Ce que je sens, – comme aux entrailles l’étreinte de la chute, – je l’étale
sur ta peau, robe de soie fraîche et mouillée ;
Sans autre pli, que la moire de tes veines : sans recul, hors l’écart de
mes yeux pour te bien lire ; sans profondeur, hormis l’incuse nécessaire
à tes creux.
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ponts ; tenter les chemins bifurqués ; m’essouffler aux marches,
aux rampes, aux escalades ;
Eviter la stèle précise ; contourner les murs usuels ; trébucher
ingénument parmi ces rochers factices ; sauter ce ravin ; m’attarder
en ce jardin ; revenir parfois en arrière,
Et par un lacis réversible égarer enfin le quadruple sens des
Points du Ciel.
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