L’orage porte en lui une plainte endeuillée
Et quelle symphonie à mon oreille chante
Tout périt tu le sais et malgré l’épouvante
Qui balaye toujours les esprits effrayés
Nous vivrons Nous vivrons non pour l’Humanité
Cette noire pâleur au milieu de l’été
Mais pour le monde entier pour ta sœur et ton frère
Pour calmer la fureur pour froisser la misère
Et voir croître le feu fragile et précieux
De la libre pensée au regard pluvieux
Et quelle symphonie à mon oreille chante
Tout périt tu le sais et malgré l’épouvante
Qui balaye toujours les esprits effrayés
Nous vivrons Nous vivrons non pour l’Humanité
Cette noire pâleur au milieu de l’été
Mais pour le monde entier pour ta sœur et ton frère
Pour calmer la fureur pour froisser la misère
Et voir croître le feu fragile et précieux
De la libre pensée au regard pluvieux
Poète sans vigueur, carcasse de paresse, Pauvre Plume aux Enfers descendue hardiment ; Voilà qu’à ce Banquet je te vois en détresse, Au milieu de la cour, marcher pudiquement. Sans appeler, sais-tu ! Je comprends ton silence, Pauvre enfant désolé qui croit grandir d’un coup. Se taire est un aveu d’une forte souffrance ; Alors, je crie…