Comme il fait bon d’être plusieurs quand il fait noir,
Et que nous subissions l’influence du soir,
Rêveur, chacun de nous écoutait sa pensée
Par le même silence intimement bercée.
La nuit mélancolique épanchait sa douceur
Avec un caressant geste de grande soeur,
Et nous voyions passer dans l’ombre transparente,
De temps en temps, soudaine, une étoile filante.
Et que nous subissions l’influence du soir,
Rêveur, chacun de nous écoutait sa pensée
Par le même silence intimement bercée.
La nuit mélancolique épanchait sa douceur
Avec un caressant geste de grande soeur,
Et nous voyions passer dans l’ombre transparente,
De temps en temps, soudaine, une étoile filante.
Je regarde, et j’emplis mes yeux de ta lumière,
Beau ciel où pas un seul nuage n’apparaît,
Et j’éprouve un plaisir indicible et secret
À sentir converger l’azur sous ma paupière !
Beau ciel où pas un seul nuage n’apparaît,
Et j’éprouve un plaisir indicible et secret
À sentir converger l’azur sous ma paupière !
Le bleu me glisse au coeur, frais comme une rivière
Qui, sans me déborder, toujours s’élargirait,
Et l’immense infini que rien ne contiendrait,
Vague à vague, s’étale en mon âme humble et fière !
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Nous irons au soleil respirer le printemps
Qui descend du ciel pur en rayons éclatants.
L’air est déjà chargé de tiédeur vaporeuse,
Flottante et douce comme une fumée heureuse.
Tout le long des sentiers où la neige a fondu
Et par petits ruisseaux d’argent clair descendu,
Sous le rayonnement royal du jour superbe,
Nous chercherons, joyeux et penchés, les brins d’herbe
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Qui descend du ciel pur en rayons éclatants.
L’air est déjà chargé de tiédeur vaporeuse,
Flottante et douce comme une fumée heureuse.
Tout le long des sentiers où la neige a fondu
Et par petits ruisseaux d’argent clair descendu,
Sous le rayonnement royal du jour superbe,
Nous chercherons, joyeux et penchés, les brins d’herbe
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Dans le vent qui les tord les érables se plaignent,
Et j’en sais un, là-bas, dont tous les rameaux saignent !
Et j’en sais un, là-bas, dont tous les rameaux saignent !
Il est dans la montagne, auprès d’un chêne vieux,
Sur le bord d’un chemin sombre et silencieux.
L’écarlate s’épand et le rubis s’écoule
De sa large ramure au bruit frais d’eau qui coule.
Il n’est qu’une blessure où, magnifiquement,
Le rayon qui pénètre allume un flamboiement !
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