Nos regards raffolent de leurs guibolles Qui par leur légèreté nous affolent Leur beaux collants soyeux Donnent à nos yeux Tout l'art de la beauté Hélas presque disparu Celui de la féminité Jupes et robes adieu
Encore, encore, encore et brusquement Fais-moi mal et aime-moi doucement Sans pitié, sans cœur, sans âme Me mettre mon pauvre cœur en flamme Me faire crier et me causer du mal Moi la douce, chaleureuse femme
Arrête de me faire du mal, Arrête de me faire des scandales, Laisse-moi suivre mon chemin Laisse-moi accepter mon destin.
Funambule des flots j’épave mes souvenirs Enfance déferlante de joutes aquatiques Je rimai les jeux sur des accents hybrides
Lorsque le crépuscule aura de pourpre Revêtu les horizons sur ta tombe j’irais Froisser les feuilles exsangues envolée morte Mes pas crisseraient et les ombres je saluerais
Il n’est d’idéale que dans le bonheur Nous pensons tous avoir un rêve de vie Tous espèrent l’idéal, Peu à peu, la vie le transforme
petite fille sans nom tu voudrais etres papillion pour ne pas perdre la raison
Si de tous mes écrits un seul devait rester Relevant le défi de survivre aux années Triomphant de l’oubli, refusant d’abdiquer Et de mourir enfoui dans l’ombre du passé
J’aurais tant désiré naître fleur et non femme Eclore au petit jour et dès le soir faner, Sans avoir eu le temps de connaître les larmes, Les chagrins, les adieux et les sombres pensées.
Je regarde devant moi
Je ne te vois pas
Derrière non plus
Souvent j’ai cru te tenir dans mes bras
Mes rêves les plus fous
Sont dans tes bras