Soyez amant, vous serez inventif:
Tour ni détour, ruse ni stratagème
Ne vous faudront: le plus jeune apprentif
Est vieux routier dès le moment qu’il aime:
On ne vit onc que cette passion
Demeurât court faute d’invention:
Amour fait tant qu’enfin il a son compte.
Certain cuvier, dont on fait certain conte Lire la suite...
Tour ni détour, ruse ni stratagème
Ne vous faudront: le plus jeune apprentif
Est vieux routier dès le moment qu’il aime:
On ne vit onc que cette passion
Demeurât court faute d’invention:
Amour fait tant qu’enfin il a son compte.
Certain cuvier, dont on fait certain conte Lire la suite...
J’ai composé ces stances en vieil style, à la manière du blason des
fausses amours, et de celui des folles amours dont l’auteur est
inconnu. Il y en a qui les attribuent à l’un des Saint-Gelais. Je ne
suis pas de leur sentiment, et je crois qu’ils sont de Crétin. Lire la suite...
fausses amours, et de celui des folles amours dont l’auteur est
inconnu. Il y en a qui les attribuent à l’un des Saint-Gelais. Je ne
suis pas de leur sentiment, et je crois qu’ils sont de Crétin. Lire la suite...
J’avais juré de laisser là les nonnes :
Car que toujours on voie en mes écrits
Même sujet, et semblables personnes,
Cela pourrait fatiguer les esprits.
Ma muse met guimpe sur le tapis:
Et puis quoi ? guimpe; et puis guimpe sans cesse;
Bref toujours guimpe, et guimpe sous la presse. Lire la suite...
Car que toujours on voie en mes écrits
Même sujet, et semblables personnes,
Cela pourrait fatiguer les esprits.
Ma muse met guimpe sur le tapis:
Et puis quoi ? guimpe; et puis guimpe sans cesse;
Bref toujours guimpe, et guimpe sous la presse. Lire la suite...
Même beauté, tant soit exquise,
Rassasie et soule à la fin.
Il me faut d’un et d’autre pain ;
Diversité c’est ma devise.
Cette maîtresse un tantet bise
Rit à mes yeux; pourquoi cela ?
C’est qu’elle est neuve ; et celle-là
Qui depuis longtemps m’est acquise Lire la suite...
Rassasie et soule à la fin.
Il me faut d’un et d’autre pain ;
Diversité c’est ma devise.
Cette maîtresse un tantet bise
Rit à mes yeux; pourquoi cela ?
C’est qu’elle est neuve ; et celle-là
Qui depuis longtemps m’est acquise Lire la suite...
Messire Jean, (c’était certain curé
Qui prêchait peu sinon sur la vendange)
Sur ce sujet, sans être préparé,
Il triomphait; vous eussiez dit un ange,
Encore un point était touché de lui;
Non si souvent qu’eût voulu le messire;
Et ce point-là les enfants d’aujourd’hui
Savent que c’est, besoin n’ai de le dire.
Messire Jean tel que je le décris Lire la suite...
Qui prêchait peu sinon sur la vendange)
Sur ce sujet, sans être préparé,
Il triomphait; vous eussiez dit un ange,
Encore un point était touché de lui;
Non si souvent qu’eût voulu le messire;
Et ce point-là les enfants d’aujourd’hui
Savent que c’est, besoin n’ai de le dire.
Messire Jean tel que je le décris Lire la suite...
Qui craint d’aimer, a tort selon mon sens
S’il ne fuit pas dès qu’il voit une belle.
Je vous connais objets doux et puissants:
Plus ne m’irai brûler à la chandelle.
Une vertu sort de vous ne sais quelle,
Qui dans le cœur s’introduit par les yeux. Lire la suite...
S’il ne fuit pas dès qu’il voit une belle.
Je vous connais objets doux et puissants:
Plus ne m’irai brûler à la chandelle.
Une vertu sort de vous ne sais quelle,
Qui dans le cœur s’introduit par les yeux. Lire la suite...
Force gens ont été l’instrument de leur mal;
Candaule en est un témoignage.
Ce roi fut en sottise un très grand personnage.
Il fit pour Gygès son vassal
Une galanterie imprudente et peu sage.
Vous voyez, lui dit-il, le visage charmant,
Et les traits délicats dont la reine est pourvue
Je vous jure ma foi que l’accompagnement
Est d’un tout autre prix et passe infiniment;
Ce n’est rien qui ne l’a vue
Toute nue. Lire la suite...
Candaule en est un témoignage.
Ce roi fut en sottise un très grand personnage.
Il fit pour Gygès son vassal
Une galanterie imprudente et peu sage.
Vous voyez, lui dit-il, le visage charmant,
Et les traits délicats dont la reine est pourvue
Je vous jure ma foi que l’accompagnement
Est d’un tout autre prix et passe infiniment;
Ce n’est rien qui ne l’a vue
Toute nue. Lire la suite...
Nonnes souffrez pour la dernière fois
Qu’en ce recueil malgré moi je vous place.
De vos bons tours les contes ne sont froids.
Leur aventure a ne sais quelle grâce
Qui n’est ailleurs: ils emportent les voix.
Encore un donc, et puis c’en seront trois.
Trois? je faux d’un; c’en seront au moins quatre
Comptons-les bien. Mazet le compagnon; Lire la suite...
Qu’en ce recueil malgré moi je vous place.
De vos bons tours les contes ne sont froids.
Leur aventure a ne sais quelle grâce
Qui n’est ailleurs: ils emportent les voix.
Encore un donc, et puis c’en seront trois.
Trois? je faux d’un; c’en seront au moins quatre
Comptons-les bien. Mazet le compagnon; Lire la suite...
Vers le Levant le Vieil de la Montagne
Se rendit craint par un moyen nouveau.
Craint n’était-il pour l’immense campagne
Qu’il possédât, ni pour aucun monceau
D’or ou d’argent; mais parce qu’au cerveau
De ses sujets il imprimait des choses
Qui de maint fait courageux étaient causes. Lire la suite...
Se rendit craint par un moyen nouveau.
Craint n’était-il pour l’immense campagne
Qu’il possédât, ni pour aucun monceau
D’or ou d’argent; mais parce qu’au cerveau
De ses sujets il imprimait des choses
Qui de maint fait courageux étaient causes. Lire la suite...
Maître François dit que Papimanie
Est un pays où les gens sont heureux.
Le vrai dormir ne fut fait que pour eux:
Nous n’en avons ici que la copie.
Et par saint Jean, si Dieu me prête vie,
Je le verrai ce pays où l’on dort:
On y fait plus, on n’y fait nulle chose
C’est un emploi que je recherche encor.
Ajoutez-y quelque petite dose Lire la suite...
Est un pays où les gens sont heureux.
Le vrai dormir ne fut fait que pour eux:
Nous n’en avons ici que la copie.
Et par saint Jean, si Dieu me prête vie,
Je le verrai ce pays où l’on dort:
On y fait plus, on n’y fait nulle chose
C’est un emploi que je recherche encor.
Ajoutez-y quelque petite dose Lire la suite...