Nous n'irons plus au bois Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés. Les Amours des bassins, les Naïades en groupe Voient reluire au soleil en cristaux découpés Les flots silencieux qui coulaient de leur coupe.
Vous en qui je salue une nouvelle aurore… Vous en qui je salue une nouvelle aurore, Vous tous qui m'aimerez, Jeunes hommes des temps qui ne sont pas encore, Ô bataillons sacrés !
allons, insoucieuse, ô ma folle compagne, voici que l' hiver sombre attriste la campagne, rentrons fouler tous deux les splendides coussins ; c' est le moment de voir le feu briller dans l' âtre ; la bise vient ; j' ai peur de son baiser bleuâtre pour la peau blanche de tes seins.
poème i : rondeau, à églé entre les plis de votre robe close on entrevoit le contour d' un sein rose, des bras hardis, un beau corps potelé, suave, et dans la neige modelé, mais dont, hélas ! Un avare dispose. Un vieux sceptique à la bile morose médit de vous et blasphème, et suppose…
ô jeune Florentine à la prunelle noire, beauté dont je voudrais éterniser la gloire, vous sur qui notre maître eût jeté plus de lys que devant Galatée ou sur Amaryllis, vous qui d' un blond sourire éclairez toutes choses
à travers le bois fauve et radieux, récitant des vers sans qu' on les en prie, vont, couverts de pourpre et d' orfèvrerie, les comédiens, rois et demi-dieux.
l' été brille ; Phoebus perce de mille traits, en haine de sa soeur, les vierges des forêts, et dans leurs flancs brûlés de flammes vengeresses il allume le sang des jeunes chasseresses. Dans les sillons rougis par les feux de l' été, entouré d' un essaim, le boeuf ensanglanté marche les pieds brûlants sous…
c' est un palais du dieu, tout rempli de sa gloire. Cariatides soeurs, des figures d' ivoire portent le monument qui monte à l' éther bleu, fier comme le témoin d' une immortelle histoire. Quoique l' archer soleil avec ses traits de feu morde leurs seins polis et vise à leurs prunelles, elles ne baissent…
Lorsque ma soeur et moi, dans les forêts profondes, Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux, En nous baisant au front tu nous appelais fous, Après avoir maudit nos courses vagabondes.
Un or frisé de maint crêpe anelet,
Un front de rose, un teint damoiselet,
Un ris qui l’âme aux Astres achemine ;
Une vertu de telles beautés digne,
Un col de neige, une gorge de lait,
Un coeur jà mûr en un sein verdelet,
En Dame humaine une beauté divine ;
Un oeil puissant de faire jours les nuits,
Une main douce à forcer les ennuis,