Quand le rêveur revient à la vie
la vie parfois lui sourit
Plus souvent lui règle son compte
et le congédie.Recueil Fatras
Jacques Prévert
la vie parfois lui sourit
Plus souvent lui règle son compte
et le congédie.Recueil Fatras
Jacques Prévert
Poème Jacques prévert
Le poète Jacques Prévert
Pourquoi dire des monstruosités à un monstre ?
Est-ce utile et gentil pour lui ?
C’est terrible d’être un monstre sans le savoir
Mais comment un monstre peut-il se débrouiller
pour vivre heureux sachant ce qu’il est ?
Pourquoi l’avoir renseigné ?
Pauvre monstre
Il est bien gentil pourtant
Tu ne le connais pas.
Est-ce utile et gentil pour lui ?
C’est terrible d’être un monstre sans le savoir
Mais comment un monstre peut-il se débrouiller
pour vivre heureux sachant ce qu’il est ?
Pourquoi l’avoir renseigné ?
Pauvre monstre
Il est bien gentil pourtant
Tu ne le connais pas.
Recueil Fatras
Jacques Prévert
Jacques Prévert
Poésie Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
Quand la vie a fini de jouer
la mort remet tout en place
La vie s’amuse
la mort fait le ménage
peu importe la poussière qu’elle cache sous le tapis
Il y a tant de belles choses qu’elle oublie
La belle vie.
la mort remet tout en place
La vie s’amuse
la mort fait le ménage
peu importe la poussière qu’elle cache sous le tapis
Il y a tant de belles choses qu’elle oublie
La belle vie.
Je n’écris pas sur les oiseaux,
je n’écris pas sur un cage,
J’écris sur du papier posé sur une table.
Je n’écris pas sur les oies en lettres capitoles,
je n’écris pas non plus au courant de la plume des oiseaux,
j’écris au raturant de la plume d’un stylo.
Les chiens ont soif.
je n’écris pas sur un cage,
J’écris sur du papier posé sur une table.
Je n’écris pas sur les oies en lettres capitoles,
je n’écris pas non plus au courant de la plume des oiseaux,
j’écris au raturant de la plume d’un stylo.
Les chiens ont soif.
Recueil Fatras
Jacques Prévert
Jacques Prévert
Poésie Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
… Et c’est un autre été,
et Vénus se promène dans une allée du bois.
Elle tient un sphinx en laisse.
Il a collier Hermès.
Une main au volant,
un plaies-et-bosse file le train à Vénus,
au ralenti
“Tu l’entends, dit Venus à son chien,
il parle de l’amour comme s’il avait gardé les cochons avec lui…
Encore un qui sort de Science Peau,
sans avoir jamais rien compris. Lire la suite...
et Vénus se promène dans une allée du bois.
Elle tient un sphinx en laisse.
Il a collier Hermès.
Une main au volant,
un plaies-et-bosse file le train à Vénus,
au ralenti
“Tu l’entends, dit Venus à son chien,
il parle de l’amour comme s’il avait gardé les cochons avec lui…
Encore un qui sort de Science Peau,
sans avoir jamais rien compris. Lire la suite...
C’était l’été
L’été était arrivé. Alors Adam sourit à Ève et
lui arracha sa peau de bête.
La dépouillant, l’écorchant,
il la découvrit nue et fut agréablement surpris,
comme s’il ne l’avait jamais vue ainsi.
Et Ève lui dit :
” Je suis belle comme je suis,
je le sens, le ressens, je le sais
et pourtant je ne l’ai pas appris. ”
Et Adam comprit Lire la suite...
L’été était arrivé. Alors Adam sourit à Ève et
lui arracha sa peau de bête.
La dépouillant, l’écorchant,
il la découvrit nue et fut agréablement surpris,
comme s’il ne l’avait jamais vue ainsi.
Et Ève lui dit :
” Je suis belle comme je suis,
je le sens, le ressens, je le sais
et pourtant je ne l’ai pas appris. ”
Et Adam comprit Lire la suite...
Dans ses deux mains
sous ma jupe relevée
j’étais nue comme jamais
Tout mon jeune corps
était en fête
des cheveux de ma tête
aux ongles de mes pieds
J’étais une source qui guidait
la baguette du sourcier
Nous faisions le mal
et le mal était bienfait.
sous ma jupe relevée
j’étais nue comme jamais
Tout mon jeune corps
était en fête
des cheveux de ma tête
aux ongles de mes pieds
J’étais une source qui guidait
la baguette du sourcier
Nous faisions le mal
et le mal était bienfait.
Recueil Fatras
Jacques Prévert
Jacques Prévert
Poésie Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
Quand va la vie est un collier
chaque jour est une perle
Quand va la vie est une cage
chaque jour est une larme
Quand va la vie est une forêt
chaque jour est un arbre
Quand va la vie est un arbre
chaque jour est une branche
Quand va la vie est une branche
chaque jour est une feuille
Quand va la vie c’est la mer Lire la suite...
chaque jour est une perle
Quand va la vie est une cage
chaque jour est une larme
Quand va la vie est une forêt
chaque jour est un arbre
Quand va la vie est un arbre
chaque jour est une branche
Quand va la vie est une branche
chaque jour est une feuille
Quand va la vie c’est la mer Lire la suite...
Le Ministre de la guerre : Je poursuis. Un hôpital détruit : dix, cent – et je suis modeste peuvent être reconstruits Et, le projet adopté à l’unanimité, la nuit est tombée, l’hôpital a sauté avec aux alentours quelques bribes du quartier. Le jour se lève sur la ville où le rire s’amenuise, se…
La guerre déclarée
j’ai pris mon courage
à deux mains
et je l’ai étranglé.Recueil Fatras
Jacques Prévert
j’ai pris mon courage
à deux mains
et je l’ai étranglé.Recueil Fatras
Jacques Prévert
Poème Jacques prévert
Le poète Jacques Prévert