Articles by eric


Songe horrible ! – la foule innombrable des âmes M'entourait. Immobile et muet, devant nous, Beau comme un dieu, mais triste et pliant les genoux, L'ancêtre restait loin des hommes et des femmes.

A J-M De Heredia. La nuit glisse à pas lents sous les feuillages lourds ; Sur les nappes d'eau morte aux reflets métalliques, Ce soir traîne là-bas sa robe de velours ; Et du riche tapis des fleurs mélancoliques, Vers les massifs baignés d'une fine vapeur, Partent de chauds parfums dans l'air pris de torpeur….

A J-M De Heredia. La nuit glisse à pas lents sous les feuillages lourds ; Sur les nappes d'eau morte aux reflets métalliques, Ce soir traîne là-bas sa robe de velours ; Et du riche tapis des fleurs mélancoliques, Vers les massifs baignés d'une fine vapeur, Partent de chauds parfums dans l'air pris de torpeur….

Monts superbes, dressez vos pics inaccessibles Sur le cirque brumeux où plongent vos flancs verts ! Métaux, dans le regret des chaleurs impossibles, Durcissez-vous au fond des volcans entr'ouverts !

Monts superbes, dressez vos pics inaccessibles Sur le cirque brumeux où plongent vos flancs verts ! Métaux, dans le regret des chaleurs impossibles, Durcissez-vous au fond des volcans entr'ouverts !

L'invisible lien, partout dans la nature, Va des sens à l'esprit et des âmes aux corps ; Le choeur universel veut de la créature Le soupir des vaincus ou l'insulte des forts.

L'invisible lien, partout dans la nature, Va des sens à l'esprit et des âmes aux corps ; Le choeur universel veut de la créature Le soupir des vaincus ou l'insulte des forts.

Nul rayon, ce matin, n'a pénétré la brume, Et le lâche soleil est monté sans rien voir. Aujourd'hui dans mes yeux nul désir ne s'allume ; Songe au présent, mon âme, et cesse de vouloir.

Nul rayon, ce matin, n'a pénétré la brume, Et le lâche soleil est monté sans rien voir. Aujourd'hui dans mes yeux nul désir ne s'allume ; Songe au présent, mon âme, et cesse de vouloir.

A Émile Bergerat. Flots qui portiez la vie au seuil obscur des temps, Qui la roulez toujours en embryons flottants Dans le flux et reflux du primitif servage, Eternels escadrons cabrés sur un rivage Ou contre un roc, l'écume au poitrail, flots des mers, Que vos bruits et leur rythme immortel me sont chers !…

Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/