Le soir étend sur les grands bois Son manteau d'ombre et de mystère ; Les vieux menhirs, dans la bruyère Qui s'endort, veillent et des voix Semblent sortir de chaque pierre. L'heure est muette comme aux temps Où, dans les forêts souveraines, Les vierges blondes et sereines Et les druides aux cheveux blancs Allaient cueillir…
(Sonnet) A ma dame. Ton âme avait alors la blancheur des grands lys Que berce la chanson des vents rasant la terre ; L'Amour était encor pour toi tout un mystère, Et la sainte candeur te drapait dans les plis
(Sonnet) A ma dame. Ton âme avait alors la blancheur des grands lys Que berce la chanson des vents rasant la terre ; L'Amour était encor pour toi tout un mystère, Et la sainte candeur te drapait dans les plis
Un soir d'hiver, quand de partout, Les corbeaux s'enfuient en déroute, Dans un fossé de la grand'route, Près d'une borne, n'importe où Pleurant avec le vent qui blesse Leurs petits corps chétifs et nus, Pour souffrir des maux trop connus, Les gueux naissent.
Un soir d'hiver, quand de partout, Les corbeaux s'enfuient en déroute, Dans un fossé de la grand'route, Près d'une borne, n'importe où Pleurant avec le vent qui blesse Leurs petits corps chétifs et nus, Pour souffrir des maux trop connus, Les gueux naissent.
Dans vos yeux J'ai lu l'aveu de votre âme En caractères de flamme Et je m'en suis allé joyeux Bornant alors mon espace Au coin d'horizon qui passe Dans vos yeux.
Dans vos yeux J'ai lu l'aveu de votre âme En caractères de flamme Et je m'en suis allé joyeux Bornant alors mon espace Au coin d'horizon qui passe Dans vos yeux.