Cœur de frimas L’automne s’affirme, s’installe sans fracas. Le brouillard a laissé une parure de glace, Les arbres meurtris de gravures rêvassent.
Donne-moi un baiser
Dans un indicible élan vers toi …
Ma lèvre turgescente tremble
avide de se fondre
en un immortel soleil
qui flatte d’or ta lèvre miel
Dans la chaleur du prélude …
Mon cœur bat à se briser
fabule l’esquisse d’un baiser
suave, voluptueux, langoureux
à s’en perdre dans un ailleurs vaporeux
Et nos bouches …
Se rencontrent, s’unissent sages
Comme une douce brise qui déposerait
un bisou dans le cou de l’aurore
Enfin, nos bouches s’éveillent
en écho à la vie
animées du merveilleux
Nos lèvres soudées l’une à l’autre
s’apprennent, s’amusent,
se dégustent, s’éternisent
… en feu se consument
Mariesarah
Une fenêtre ouverte sur l’automne mordoré
je regarde octobre arriver
et ses feuilles mortes voltiger
autour de l’évanescent été.
Je regarde octobre s’enraciner
dans la terre ocre et ensanglantée,
il enfante des vignes à s’enivrer
de vins capiteux à la robe fruitée.