Cultivons nousQue tes mains soient bénies, car elles sont impures !
Elles ont des péchés cachés à toutes les jointures ;
Leur peau blanche s’est trempée dans l’odeur âpre des caresses
Secrètes, parmi l’ombre blanche où rampent les caresses,
Et l’opale prisonnière qui se meurt à ton doigt,
C’est le dernier soupir de Jésus sur la croix.
Mes herbes sont des cils trempés de larmes claires
Et mes liserons blancs s’ouvrent comme des paupières.
Voici les bourraches bleues dont les yeux doux fleurissent
Pareils à des étoiles, à des désirs, à des sourires,
Je suis le corps tout plein d’amour d’une amoureuse.
Je suis le corps tout plein d’amour d’une amoureuse,
Mes lierres sont les lourds cheveux et mes viournes
Contournent leurs ourlets, ainsi que des oreilles.
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Ta pleures, et moi je veux rire de l’aventure.
L’Aubépine défend son coeur et ses épaules,
Elle a promis sa chair à des baisers plus beaux.
Elle a mis son grand voile de songe et de prière,
Car elle communie avec toute la terre ;
Elle communie avec le soleil du matin :
Quand la ruche réveillée rêve de trèfle et de thym,
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Mon corps en joie frissonne quand tu m’as fait l’amour,
Puis je m’endors paisible au pied des tournesols.
Je veux resplendir telle que les flèches de Hor :
Viens, le kupi embaume les secrets de mon corps,
Le hesteb teint mes ongles, mes yeux ont le kohol.
Ô maître de mon coeur, qu’elle est belle, mon heure !
C’est de l’éternité quand ton baiser m’effleure,
Mon coeur, mon coeur s’élève, ah ! si haut qu’il s’envole.
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La très chère aux yeux clairs apparaît sous la lune,
Sous la lune éphémère et mère des beaux rêves.
La lumière bleuie par les brumes cendrait
D’une poussière aérienne
Son front fleuri d’étoiles, et sa légère chevelure
Flottait dans l’air derrière ses pas légers :
La chimère dormait au fond de ses prunelles.
Sur la chair nue et frêle de son cou
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Penchante, résignée : éclos hors de saison
Deux boutons fléchissaient, d’un air grave et mystique ;
La sève n’était plus pour elle qu’un poison.
Et je sentais pourtant de la fleur accablée
S’évaporer l’effluve âcre d’un parfum lourd,
Mes artères battaient, ma poitrine troublée
Haletait, mon regard se voilait, j’étais sourd.
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Je hais ces gens autour de moi qui rient de rien et s'amusent de tout. Extrait de Vous revoir. Marc Levy
Aimer c'est avant tout prendre un risque. Extrait de Où es-tu ? Marc Levy
Comme ils sont étranges ces jours où la joie de vivre est programmée
Il y a des journées où le temps passe si vite que l'on a peine à tout faire, et d'autres où l'on regarde sa montre