Articles by eric


Ce rocher qui de Dieu montre la majesté,
Qui dresse sur le ciel ses trois gradins énormes,
Et verticalement divise en trois ses formes,
Il mérite trois fois son nom de Trinité.

Son flanc vertigineux, creusé de cicatrices
Et plein d’âpres reliefs qu’effleure le soleil,
Aux grimoires sacrés de l’Égypte est pareil,
Quand l’ombre et la lumière y mêlent leurs caprices.
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De nouveau, la douleur envahissait mon être.
Dès que la nuit trop brève au Levant eût pâli,
Quand furent disparus le Silence et l’Oubli,
J’ai senti le remords de mon passé paraître.

De nouveau la douleur envahissait mon être.

Sur le premier degré du grand cap Trinité,
La mère de Jésus se dressait dans l’aurore…
Cependant que ma voix troublait l’écho sonore,
Le cri silencieux de mon cœur est monté
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Règne en paix sur le fleuve, ô solitude immense !
Ô vent, ne gronde pas ! ô montagnes, dormez !
À l’heure où tout se tait sous les cieux blasphémés,
La voix de l’Infini parle à la conscience.

Entre ces deux géants dont le roc éternel,
Surgi du gouffre noir monte au gouffre du rêve,
La pensée ennoblie et plus grande s’élève
De l’abîme de l’âme à l’abîme du ciel.
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Quand au zénith trôna la pâle nébuleuse ;
Quand tout devint muet sous le ciel étoilé ;
Dans le passé fatal que le noir chagrin creuse,
À l’œil de mon esprit quand tout se fut voilé ;
Entre les bords abrupts du sombre défilé
Où passaient les frissons de la brise berceuse,
Quand tout fut recueilli, la Nuit mystérieuse,
La Nuit, la grande Nuit sereine m’a parlé !

Le jour éblouissant couvre à flots de lumière
Des vérités que l’ombre enseigne à sa manière,
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Un vent faible soufflait après l’âpre tempête. J’aperçus, en doublant le dangereux rocher, Deux anges qui tournaient au-dessus de ma tête ; Peu à peu, je les vis du canot s’approcher.  

Et le Chef m’apparut devant la vieille église. Un haut panache blanc ornait sa tête grise. Il s’approcha de moi, lent et majestueux. Mes sens m’ont-ils trompé, dans cette affreuse veille ? Non ! Il était bien là : je l’ai vu de mes yeux, Et sa voix d’outre-tombe a frappé mon oreille :  

  J’errais seul, à minuit, près de la pauvre église. À la lueur de mon flambeau, je pouvais voir Les bords de l’estuaire où dansait le flot noir, Et le petit clocher que le temps solennise.

Le soleil moribond ensanglantait les flots, Et le jour endormait ses suprêmes échos. La brise du Surouet roulait des houles lentes. Dans mon canot d’écorce aux courbes élégantes, Que Paul l’Abénaquis habile avait construit, Je me hâtais vers Tadoussac et vers la nuit. À grands coups cadencés, mon aviron de frêne Poussait le « Goéland…

J’attendais le vent d’ouest, car à l’Anse Saint-Jean Je devais m’embarquer pour relever le plan D’un dangereux récif au large des Sept-Îles.  

Bruit: Puanteur dans l'oreille. Musique non domestiquée. Produit principal et signe authentique de civilisation. Le Dictionnaire du Diable (1911). Ambrose Bierce  

Bruit: Puanteur dans l oreille. Musique non domestiquée. Produit principal et signe authentique de civilisation. Le Dictionnaire du Diable (1911). Ambrose Bierce    CITATIONS AMBROSE BIERCE - Citation Théâtre

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