Articles by eric


À bord de la Bretagne, ce 6 décembre 1909.

De l’occident brumeux, subitement surgi,
Le vent râle, le vent meugle, le vent mugit
À travers l’infini de l’Océan qui bave
Et roule autour de nous plus d’une sombre épave.
Le vent pleure, le vent siffle, le vent rugit,
Et sous ses lourds assauts le vaste flot, rougi
Par le dernier lambeau du soleil qui se couche,
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La tempête a fermé son aile furibonde,
Qui tout à l’heure encor fouettait les matelots ;
La rafale du large étouffe ses sanglots ;
Mais la vague toujours déferle, écume et gronde.

La nuit tombe. Vers l’est pâli l’étoile blonde
S’allume comme un phare illuminant les eaux.
À terre tout se tait, la brise, les oiseaux,
La charmille touffue et la forêt profonde.
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La nuit pâle s’enfuit ; l’étoile d’or s’éteint.
Dans les joncs somnolents s’éveillent des bruits vagues.
La mer blanchissante a des frou-frous de satin
Sur les galets polis et clairs comme des bagues.

Dans l’anse tout s’anime, hommes, bateaux et dragues.
Sur la dune, grisé de l’arôme du thym,
Le bouvreuil se querelle avec l’écho mutin.
La mauve et le pétrel rasent le pli des vagues.
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Il y a trois espèces de compagnons:Ceux dont nous ne pouvons nous passer:comme de boire et de manger;Ceux dont nous éprouvons le besoin qu'en certains cas,Comme la médecine en temps de maladie;Et ceux dont nous nous passerions volontiers toujours,Comme des infirmités et de la souffrance. Un Proverbe Algérien

Il y a trois espèces de compagnons:Ceux dont nous ne pouvons nous passer:comme de boire et de manger;Ceux dont nous éprouvons le besoin qu en certains cas,Comme la médecine en temps de maladie;Et ceux dont nous nous passerions volontiers toujours,Comme des infirmités et de la souffrance. PROVERBES ALGÉRIENS - Proverbes Algériens - Proverbes philosophiques
Retour de pêche

À Henri d’Arles.

Regardez, tout là-bas ! On voit ― blanches mouettes
Se profilant au bord de l’horizon mouvant ―
Lentement émerger douze voiles coquettes
Sous l’haleine légère et folâtre du vent.

Les fiers Gaspésiens reviennent de la pêche
Qui les a tout le jour retenus loin du bord.
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À bord de la Provence, ce 5 octobre 1909.

Depuis hier le vent du nord souffle en tempête :
Sous son fouet glacial les flots tordent leur crête
Et poussent, éperdus, d’horribles meuglements ;
Partout, autour de nous, des abîmes fumants
Se creusent, des sommets mouvants et blancs d’écume
Se dressent à travers les réseaux de la brume.
Depuis hier le vent déchire en mugissant
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Le gel a flétri les rameaux
Des érables et des ormeaux
De nos bocages.
Un frisson de mort a passé.
Et le vent fauve et courroucé
Tord les branchages

Au creux des sillons assoupis
On ne voit plus tomber d’épis.
Les nids sont vides ;
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L'acteur de cinéma, comme l'écrivain, continue d'exercer son métier après sa mort. Pour lui arriver à la cheville, le comédien de théâtre se doit au moins de mourir en le faisant. Yves Reynaud Une citation sur le cinéma  

L acteur de cinéma, comme l écrivain, continue d exercer son métier après sa mort. Pour lui arriver à la cheville, le comédien de théâtre se doit au moins de mourir en le faisant.  Yves Reynaud CITATIONS YVES REYNAUD
C'est l'extrême sensibilité qui fait les médiocres acteurs ; c'est la sensibilité médiocre qui fait la multitude des mauvais acteurs ; et c'est le manque absolu de sensibilité qui prépare les acteurs sublimes. Denis Diderot Une citation sur la musique  

C est l extrême sensibilité qui fait les médiocres acteurs ; c est la sensibilité médiocre qui fait la multitude des mauvais acteurs ; et c est le manque absolu de sensibilité qui prépare les acteurs sublimes.  Denis Diderot CITATIONS DENIS DIDEROT

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