Je crois à la vertu de l'homme à cheval, mais il faut qu'il reste muet. S'il prononce un mot,'est comme s'il mettait pied à terre.
Les Récits de la demi-brigade (1972). Jean Giono
Il vit s'enfoncer, pattes repliées, une longue araignée d'eau maigre comme un fil de la Vierge mais qui traînait un chapelet de bulles d'air et dans chaque bulle d'air était enfermée une petite araignée toute neuve qui venait à peine de naître.
Que ma joie demeure (1935). Jean Giono
Il ne lui restait plus qu'à enrouler à côté de ça quelques mètres de boyaux, sans oublier le culier qui donne de l'espace et du lyrisme.
Le Hussard sur le toit (1951). Jean Giono
Il était aussi humilié d'être plié nu dans une couverture, à croupetons près du feu et qu'il fallait ça s'il voulait vivre.
Le Hussard sur le toit (1951). Jean Giono
On ne put se défendre d'être fasciné par les arabesques, les trèfles de galon qui escaladaient son dolman et le casque étincelant emplumé de faisanneries.
Le Hussard sur le toit (1951). Jean Giono