Articles by eric


Voici que la rosée éparpille ses perles Qui tremblent sous la brise aux feuilles des buissons. — Vague du spleen, en vain contre moi tu déferles ! Car, dans les chemins creux où sifflotent les merles, Et le long des ruisseaux qui baignent les cressons, La fraîcheur du matin m’emplit de gais frissons.  

              Près d’un champ de folles avoines               Où, plus rouges que des pivoines, Ondulent au zéphyr de grands coquelicots, Elles gardent leurs boucs barbus comme des moines,               Et noirs comme des moricauds.

Caniche étrange, beau Marquis, Tes poils frisent comme la mousse, Un œil noir aux regards exquis Luit dans ta petite frimousse.  

Elle s’en vient à travers champs, Le long des buissons qui renaissent Pleins de murmures et de chants ; Elle s’en vient à travers champs. Là-bas, sur les chaumes penchants, Mes yeux amis la reconnaissent. Elle s’en vient à travers champs, Le long des buissons qui renaissent.  

  La lune a de lointains regards Pour les maisons et les hangars Qui tordent sous les vents hagards          Leurs girouettes ; Mais sa lueur fait des plongeons Dans les marais peuplés d’ajoncs Et flotte sur les vieux donjons          Pleins de chouettes !  

Hors de Paris, mon cœur s’élance, Assez d’enfer et de démons : Je veux rêver dans le silence Et dans le mystère des monts.  

  O ma si fragile compagne, Puisque nous souffrons à Paris, Envolons-nous dans la campagne Au milieu des gazons fleuris.

Patricia, mon petit, je ne voudrais pas te paraître vieux jeux et encore moins grossier… L'homme de la pampa parfois rude,  

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