La grande fraîcheur des mains
Rien de cassé Rien de sali Rien d’inhumain
Cordialement bonjour, bonsoir
Je suis paresseux tu vois
En bonne santé
A la santé du paysage
L’amateur de rues aérées
Si vous voulez que je vous aime
Ouvrez des mains immaculées
Je ne suis pas désaltéré.
Le promeneur
Odilon-Jean Périer
Muse, rappelle-toi l’enfant aux genoux maigres
que nous vîmes, gonflés de rancune et d’amour,
prendre nonchalamment le chemin du retour
sous mille arbres blessés de ses rires allègres ;
sans trop y réfléchir aux gloires de ce corps
le souvenir ajoute une Raison sereine
– et pourtant nous l’avions reconnue fort humaine
aussitôt qu’elle eût fait les gestes du remords…
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Difficile à aimer
Point du jour Point du soir
Et pointe du plaisir.
Des goûts et des couleurs
Plus vives que jamais…
Ainsi la pluie me parle
Au coeur
Ô patrie légère
Ô maison de fil
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Corps de poète habitué aux larmes,
Qui te secoue ainsi, qui te désarme ?
Bruxelles dort orné de mille feux
Dans le pays de la bonne souffrance
Rappelle-toi cette maison des champs
Archange infirme ivre de ton silence,
N’attendais-tu qu’un amour plus pressant ?
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Ce fauteuil est un port.
Avez-vous vu mes lampes
Mes mâts et mes bateaux ?
Le tabac et les vagues
Chantantes du ciel noir,
Le jeu, le bruit des algues
Aux vitres, mes miroirs,
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La Douleur du Nord
Aime ce décor
En saisons pourries.
Pégase y est mort
Une nuit de pluie.
Pourquoi, Poésie,
Ce cri vers le Nord ?
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et le temps
où le coeur
bat moins vite,
le jeune homme se perd, s’exalte,
et son amour est sur le monde
comme une chose dangereuse.
Ainsi le nageur qui dévoile
une âme paisible et profonde
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Pour veiller ce soir d’hiver
Verse le thé, plus amer
Et violent que le fer,
Où est le plaisir des sages.
Tu te penches sur ce thé
Tu y cherches la santé
Les vertus, la vérité
D’une eau vive et sans nuages.
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Que Dieu me préserve des jeunes commerçants et des vieilles catins. Un Proverbe egyptien