Articles by eric


« Si je suis descendu,
je ne regretterai absolument rien.
La termitière future m’épouvante.
Et je hais leur vertu de robots.

Moi, j’étais fait pour être jardinier. »
Les dernières lignes d’une lettre adressée à Pierre Dalloz, écrite la veille de sa mort, le 30 juillet 1944.

Textes
Antoine de Saint-Exupéry

Les fontaines ornées d’écume et d’armes blanches
Les fontaines, ce soir, parlent à haute voix

La vitre des cafés
Murmure, où la buée, les baisers se mélangent
Le souffle de l’amour et les lèvres mouillées
Que je goûte sur toi.

Douces choses, ce soir, et qui fondent en larmes
Haleines et cheveux Promesses dénouées
De caresse en caresse Et d’année en année
Quand tous les amoureux parlent à haute voix.

Le promeneur
Odilon-Jean Périer

Le corps fermé comme une jeune rose
Celle qu’Amour ne désunissait pas
Qui disposait pour nous entre les choses
L’oeuvre excellente et pure de ses pas

Dont les cheveux donnaient le goût de vivre
Et dont les mains faisaient le pain doré
– N’était-ce rien qu’un instant d’équilibre
Par un miracle au hasard préservé ?
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Ma ville a des chemins serrés comme des herbes
S’écoulant le long d’elle et recouvrant son corps.
Tous également purs, également superbes,
Ces fleuves bigarrés n’ont pas besoin de ports.

Chaque jour, je le crois, contient une marée
Qui grandit et m’enlève, ô lampe, à vos lueurs.
Les routes que je suis ont une destinée,
Je ne résiste pas à leur grande douceur.
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J’ai abîmé l’enfant de votre coeur
(Y fallait-il cette présence triste ?)
Mais, évadé, sourire sans grandeur,
Comment prouver que tout ce Monde existe ?

– Et toi, mon corps, enfant que j’abandonne,
Par tous tes sens tu montres des désirs !
– Et toi, Sagesse, un poète s’étonne
Que pour si peu l’on vienne t’endormir.
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Les pieds nus de ma poésie
Ont peu de poids
Cherche la trace de ses pas
Sur cette eau tranquille
Comme un visage éclairé

Toute puissance agenouillée
Chanson matinale

Il brille
Une étoile toute nouvelle
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Dans un grand magasin, une femme perd son sac à main, dans la cohue de ce premier jour de Soldes….
Rentrée à la maison et désespérée, l’on sonne à la porte. Un jeune homme apparaît, son sac à main sous le bras !
– Je rêve ! Il y a donc encore des gens honnêtes en ce monde ! Merci, Merci beaucoup ! Lire la suite...
La grandeur de la prière
réside d’abord en ce
qu’il n’y est point répondu
et que n’entre point dans
cet échange la laideur
d’un commerce.

Textes
Antoine de Saint-Exupéry

Je remontais dans ma mémoire jusqu’à l’enfance,

pour retrouver le sentiment

d’une protection souveraine.

Il n’est point de protection pour les hommes.

Une fois homme on vous laisse aller.

Textes
Antoine de Saint-Exupéry

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