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Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > Rôdeuse au front de verre
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Rôdeuse au front de verre,
Son coeur s’inscrit dans une étoile noire.
Ses yeux montrent sa tête,
Ses yeux ont la fraîcheur de l’été,
La chaleur de l’hiver.
Ses yeux s’ajourent, rient très fort.
Ses yeux joueurs gagnent leur part de clarté.
Rôdeuse au front de verre. 

La vie immédiate

Paul Éluard

Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > A perte de vue dans le sens de mon corps
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Tous les arbres toutes leurs branches toutes leurs feuilles
L’herbe à la base les rochers et les maisons en masse
Au loin la mer que ton oeil baigneCes images d’un jour après l’autre
Les vices les vertus tellement imparfaits
La transparence des passants dans les de hasard
Et les passantes exhalée par tes recherches obstinées
Tes idées fixes au coeur de plomb aux lèvres vierges
Les vices les vertus tellement imparfaits
La ressemblance des regards de permission avec les yeux que tu conquis

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Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > Par une nuit nouvelle
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Femme avec laquelle j’ai vécu
Femme avec laquelle je vis
Femme avec laquelle je vivraiToujours la même
Il te faut un manteau rouge
Des gants rouges un masque rouge
Et des bas noirs
Des raisons des preuves
De te voir toute nue
Nudité pure ô parure parée

Seins ô mon coeur

 

La vie immédiate

Paul Éluard

poème amour
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(…)
Je n’ai rien séparé mais j’ai doublé mon cœur
D’aimer, j’ai tout créé : réel, imaginaire,
J’ai donné sa raison, sa forme, sa chaleur
Et son rôle immortel à celle qui m’éclaire.

 

Derniers poèmes d’amour

Paul Éluard

poème amour
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(…)
VII
Nous sommes à nous deux la première nuée
Dans l’étendue absurde du bonheur cruel
Nous sommes la fraîcheur future
La première nuit de repos
Qui s’ouvrira sur un visage et sur des yeux nouveaux et purs
Nul ne pourra les ignorer

 

Derniers poèmes d’amour

Paul Éluard

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J’ai cru pouvoir briser la profondeur de l’immensité Par mon chagrin tout nu sans contact sans écho Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges Comme un mort raisonnable qui a su mourir Un mort non couronné sinon de son néant Je me suis étendu sur les vagues absurdes Du poison absorbé par…

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Si je te parle c’est pour mieux t’entendre Si je t’entends je suis sûr de te comprendre Si tu souris c’est pour mieux m’envahir Si tu souris je vois le monde entier

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