Articles by eric


Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > Porte ouverte
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La vie est bien aimable

Venez à moi, si je vais à vous c’est un jeu,

Les anges des bouquets dont les fleurs changent de couleur

 

La vie immédiate

Paul Éluard

Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > Plus près de nous
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Courir et courir délivrance
Et tout trouver tout ramasser
Délivrance et richesse
Courir si vite que le fil casse
Au bruit que fait un grand oiseau
Un drapeau toujours dépassé 

La vie immédiate

Paul Éluard

Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > À peine défigurée
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Adieu tristesse
Bonjour tristesse
Tu es inscrite dans les lignes du plafond
Tu es inscrite dans les yeux que j’aimeTu n’es pas tout à fait la misère
Car les lèvres les plus pauvres te dénoncent
Par un sourire

Bonjour tristesse
Amour des corps aimables
Puissance de l’amour

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fille des flammes
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“Divine créature, régente flamboyante, À la chevelure solaire, éblouissante, Tu embrases mon coeur, fine fleur des enfers, Et me repais de tes yeux ardents de panthère Mais mon âme, secouée d’un amour brutal, Assoiffée de douceurs, se sent telle Tantale, Démon angélique, me donnant mille supplices, Belle Circé envoûtant le puissant Ulysse. Avide de caresses,…

Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > Peut-il se reposer ?
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Peut-il se reposer celui qui dort
Il ne voit pas la nuit ne voit pas l’invisible
Il a de grandes couvertures
Et des coussins de sang sur des coussins de boueSa tête est sous les toits et ses mains sont fermées
Sur les outils de la fatigue
Il dort pour éprouver sa force
La honte d’être aveugle dans un si grand silence

Aux rivages que la mer rejette
Il ne voit pas les poses silencieuses

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Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > Il la prend dans ses bras
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Il la prend dans ses bras
Lueurs brillantes un instant entrevues
Aux omoplates aux épaules aux seins
Puis cachées par un nuage.Elle porte la main sur son coeur
Elle pâlit elle frissonne
Qui donc a crié?

Mais l’autre s’il est encore vivant
On le retrouvera
Dans une ville inconnue

 

La vie immédiate

Paul Éluard

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J’ai pris de toi tout le souci tout le tourment
Que l’on peut prendre à travers tout à travers rien
Aurais-je pu ne pas t’aimer
O toi que la gentillesse
Comme une pêche après une autre pêche
Aussi fondantes que l’été

Tout le souci tout le tourment
De vivre encore et d’être absent
D’écrire ce poème

Au lien du poème vivant
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Folâtre, elle voulu savoir qui je suis Stupéfaits…Le silence m’ envahit Comme un nouveau né….je me tais Alors elle dit: pourquoi es tu étonné? Je répondit: Je suis un être vide… perdu Dans un paradis ou seul le feu me nourrit Depuis ma première nuit je n’ai eu que la terreur pour jouer! De ses…

Cimetiere
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(…)
Mes mains mes pieds étaient les siens
Et mes désirs et mon poème étaient les siens
(…)
Tu n’avais rien de rien à faire avec la mort
(…)
Mon éphémère écoute je suis là je t’accompagne
(…)
Je ne dors pas je suis tombé j’ai trébuché sur ton absence
Je suis sans feu sans force près de toi
(…)
Je souffre pour toujours de ton silence ô mon amour.

 

Derniers poèmes d’amour

Paul Éluard

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