Suspendait sur les flots son orbe sans rayon,
Puis plongeait la moitié de sa sanglante image,
Comme un navire en feu qui sombre à l’horizon ;
Et la moitié du ciel pâlissait, et la brise
Défaillait dans la voile, immobile et sans voix,
Et les ombres couraient, et sous leur teinte grise
Tout sur le ciel et l’eau s’effaçait à la fois ;
Oh ! qui m’emportera vers les tièdes rivages,
Où l’Arno couronné de ses pâles ombrages,
Aux murs des Médicis en sa course arrêté,
Réfléchit le palais par un sage habité,
Et semble, au bruit flatteur de son onde plus lente,
Murmurer les grands noms de Pétrarque et du Dante ?
Ou plutôt, que ne puis-je, au doux tomber du jour,
Quand le front soulagé du fardeau de la cour,
Tu vas sous tes bosquets chercher ton Égérie,
Ma mère en gémissant m’a jeté faible et nu ;
J’ai compté dans le ciel le coucher et l’aurore
D’un astre qui descend pour remonter encore,
Et dont l’homme, qui s’use à les compter en vain,
Attend, toujours trompé, toujours un lendemain ;
Mon âme a, quelques jours, animé de sa vie
Un peu de cette fange à ces sillons ravie,
N’ira plus de ses voeux importuner le sort ;
Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance,
Un asile d’un jour pour attendre la mort.
Voici l’étroit sentier de l’obscure vallée :
Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais,
Qui, courbant sur mon front leur ombre entremêlée,
Me couvrent tout entier de silence et de paix.
N’es-tu plus le Dieu des combats ?
Ils périssent, Seigneur, si tu ne réponds pas !
L’ombre du cimeterre est déjà sur leurs pas !
Aux livides lueurs des cités enflammées,
Vois-tu ces bandes désarmées,
Ces enfants, ces vieillards, ces vierges alarmées ?
Ils flottent au hasard de l’outrage au trépas,
Ils regardent la mer, ils te tendent les bras ;
N’es-tu plus le Dieu des armées ?
N’es-tu plus le Dieu des combats ?
Qui vole dans les airs comme un cygne sauvage
Regagnant vers le soir son nid dans les ajoncs ;
Mon regard l’accompagne et je vais sur sa trace
Jusqu’à ce qu’il s’arrête et lentement s’efface
Dans le rayonnement des vastes horizons.
Je contemple pensif l’étoile vagabonde
Qui d’un cours inconstant s’en va de monde en monde
Et passe tour à tour du nadir au zénith ;
Je pense que bien loin, au delà de la nue,
Dans une sphère étrange, à la terre inconnue,
Il est peut-être un point où l’univers finit.
Lire la suite...
Halloween est une fête ancienne qui se déroule la nuit du 31 octobre au 1er novembre de chaque année. Elle est surtout célébrée au Canada, en Irlande, en Australie et en Grande Bretagne. La coutume est de se déguiser avec des costumes étranges, effrayants et qui font parfois rire (sorcières, animaux, monstres…). Les enfants vont sonner aux portes en disant « bonbons ou la vie », « farce ou friandise », « trick or treating » pour avoir des bonbons.
Retrouvez :
Joyeuse Halloween
You have been my sunshine, my light
I always think of you
In the day or in the night
You are always on my mind
Even if we took distance
I wish you all the best my kind
You will always be my only dance
Si grandiose dans le passé
Aujourd’hui cassé et abaissé
Je prie Dieu et garde foi
Oh peuple prestigieux
Un jour meilleur viendra
Et par toi vaincra
Pour un monde plus radieux
loveisall