Articles by eric


C’est le soir ; la bataille est enfin terminée :
Le vaincu s’est enfui, le vainqueur est lassé,
Et la fleur du pays, en un jour moissonnée,
Jonche tous les replis du sol dur et glacé.

Ils sont là tout raidis et la tête inclinée,
Adolescent joyeux, d’une balle percé,
Homme fort et vaillant, cohorte infortunée
Qui n’a pas reculé quand la mort a passé.
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Dans la serre vitrée où de rigides plantes,
Filles d’une jeune île et d’un lointain soleil,
Sous un ciel toujours gris, sommeillant sans réveil,
Dressent leurs dards aigus et leurs floraisons lentes,

Lui, trembiant, secoué par la flèvre et la toux,
Tordant son triste corps sous des lambeaux de laine,
Entre ses longues dents pousse une rauque haleine
Et sur son sein velu croise ses longs bras roux.

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Lorsque seul avec toi, pensive et recueillie,
Tes deux mains dans la mienne, assis à tes côtés,
J’abandonne mon âme aux molles voluptés
Et je laisse couler les heures que j’oublie;
Lorsqu’au fond des forêts je t’entraîne avec moi,
Lorsque tes doux soupirs charment seuls mon oreille,
Ou que, te répétant les serments de la veille,
Je te jure à mon tour de n’adorer que toi;
Lorsqu’enfin, plus heureux, ton front charmant repose
Sur mon genou tremblant qui lui sert de soutien,

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L’automne est la saison dolente.

L’âme des labours assoupis
Berce d’une hymne somnolente
L’enfance des futurs épis ;

Et, triste, la mer de Bretagne
Se prend à gémir, dans le soir.
Par les sentiers de la montagne,
Commence à rôder le Mois Noir.

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L’automne est la saison dolente.

L’âme des labours assoupis
Berce d’une hymne somnolente
L’enfance des futurs épis ;

Et, triste, la mer de Bretagne
Se prend à gémir, dans le soir.
Par les sentiers de la montagne,
Commence à rôder le Mois Noir.

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(A M. de la Mennais)
Oui, mon âme se plaît à secouer ses chaînes :
Déposant le fardeau des misères humaines,
Laissant errer mes sens dans ce monde des corps,
Au monde des esprits je monte sans efforts.
Là, foulant à mes pieds cet univers visible,
Je plane en liberté dans les champs du possible,
Mon âme est à l’étroit dans sa vaste prison :
Il me faut un séjour qui n’ait pas d’horizon.
Comme une goutte d’eau dans l’Océan versée,

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Soldat qui te repeins les images aimées
Et d’avance te vois, un jour sanglant et beau,
Débordant, le premier, sabre au poing, le coteau
Où pivote un remous formidable d’armées;
–    Peut-être mourras-tu d’un obscur coup de feu,
Un soir de combat malheureux.

Apôtre qui n’entends de tous bruits que les plaintes
Et qui, pour adoucir l’immortelle douleur,
Consumas ta jeunesse ivre d’humain bonheur,
Comme un cierge allumé devant la table sainte;

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Roulez dans vos sentiers de flamme,
Astres, rois de l’1immensité!
Insultez, écrasez mon âme
Par votre presque éternité!
Et vous, comètes vagabondes,
Du divin océan des mondes
Débordement prodigieux,
Sortez des limites tracées,
Et révélez d’autres pensées
De celui qui pensa les cieux!

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Mieux vaut fermer sa bouche et se faire passer pour un "con" que l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet. Une citation de Coluche

Mieux vaut fermer sa bouche et se faire passer pour un  con  que l ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet. CITATION MICHEL COLUCCI - les meilleures citations
Simples ou parées, quelques qu’elles soient.
Les lettres que nous envoyons aux femmes,
Les lettres de désir et d’amour et d’espoir,
C’est notre moi qui s’évade,
Ce sont des êtres
Qui, de toutes leurs cellules, les mots,
Vont frapper les nerfs, le coeur, le cerveau,
Créer de la vie étrange, inattendue.

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