Articles by eric


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Benjamin Franklin est un scientifique, journaliste, écrivain et une personnalité politique américaine célèbre pendant le XVIIIe siècle. Ses œuvres, ses créations ainsi que ses idées sont jusqu’à présent prises en compte, étudiées et respectées dans divers pays à travers le monde. Il est né le 17 janvier 1706 à Boston et est décédé le 17 avril 1790. Véritable homme d’intégrité, il voue sa vie pour aider sa communauté en mettant au point plusieurs organismes volontaires et hérités jusqu’à nos jours, notamment les sapeurs-pompiers. Lire la suite...

WERDOMAR

Asseyons-nous, ô Bardes, sur ce rocher de la mousse anti-
que et célébrons Hermann : qu’aucun ne s’approche d’ici et ne
recouvre le plus noble fils de la patrie.

Car il gît là dans son sang, lui l’effroi secret de Rome, alors
même qu’elle entraînait sa Trusnelda captive, avec des danses
guerrières et des concerts victorieux !

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TRUSNELDA

Ah ! le voici qui revient tout couvert de sueur, du sang des
Romains et de la poussière du combat ! Jamais Hermann ne
m’a paru si beau, jamais tant de flamme n’a jailli de ses yeux !

Viens ! je frémis de plaisir ; donne-moi cette aigle et cette
épée victorieuse ! Viens, respire plus doucement et repose-toi
dans mes bras qu tumulte de la bataille !

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J’ai voulu long-temps les juger sur des faits et non sur des
paroles, et feuilletant les pages de l’histoire, j’y suivais attenti-
vement les Français.

Ô toi qui venges l’humanité des peuples et des rois qui
l’outragent, véridique histoire, tu m’avais fait quelquefois de ce
peuple une peinture bien effrayante.

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Les lunes roulent autour des terres, les terres autour des
soleils et des milliers de soleils autour du plus grand de tous :
Notre père qui êtes aux cieux !

Tous ces mondes qui reçoivent et donnent la lumière, sont
peuplés d’esprits plus ou moins forts, plus ou moins forts, plus
ou moins grands ; mais tous croient en Dieu, tous mettent en lui
leur espérance : Que votre nom soit sanctifié !

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Mon ami Schmied, je vais mourir ; je vais rejoindre ces
âmes sublimes, Pope, Adissons, le chantre d’Adam, réuni à celui
qu’il a célébré, et couronné par ma mère des hommes.

Je vais revoir notre chère Radikin, qui fut pieuse dans ses
chants comme dans son cœur, et mon frère, dont la mort pré-
maturée fit couler mes premières larmes et nous apprit qu’il y
avait des douleurs sur terre.

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Je vous salue, heures silencieuses, que l’étoile du soir ba-
lance autour de mon front pour l’inspirer ! Oh ! ne fuyez point
sans me bénir, sans me laisser quelques pensées divines !

À la porte du ciel, un esprit a parlé ainsi : « Hâtez-vous,
heures saintes, qui dépassez si rarement les portes dorées des
cieux, allez vers ce jeune homme,

» Qui chante à ses frères le Messie ; protégez-le de l’ombre
bienfaisante de vos ailes, afin que solitaire il rêve l’éternité.

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J’ai vu…, oh ! dites-moi, était-ce le présent que je voyais, ou
l’avenir ? J’ai vu dans la lice la muse anglaise s’élancer vers une
couronne.

À peine distinguait-on deux buts à l’extrémité de la car-
rière : des chênes ombrageaient l’un, autour de l’autre des pal-
miers se dessinaient dans l’éclat du soir.

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