Articles by eric


octave-pirmez
0

Auteur de nombreuses œuvres aux genres littéraires différents, Octave Pirmez fait partie des initiateurs du public à une nouvelle vague littéraire appelée « Jeune Belgique ». De nationalité belge, cet écrivain modèle tant dans le comportement citoyen que dans les écrits pacifistes se distingue aussi par une générosité sans égale vis-à-vis de ses contemporains. Se jugeant comme incompris par les autres, il n’en écrit pas moins des œuvres très appréciables. Lire la suite...

Loyre fameux, qui ta petite source
Enfles de maintz gros fleuves et ruysseaux,
Et qui de loing coules tes cleres eaux
En l’Ocean d’une assez vive course:

Ton chef royal hardiment bien hault pousse
Et apparoy entre tous les plus beaux
Comme un thaureau sur les menuz troupeaux
Quoy que le Pau envieux s’en courrousse.

Lire la suite...

Je hais du Florentin l’usurière avarice,
Je hais du fol Siennois le sens mal arrêté,
Je hais du Genevois la rare vérité,
Et du Vénitien la trop caute malice:

Je hais le Ferrarais pour je ne sais quel vice,
Je hais tous les Lombards pour l’infidélité,
Le fier Napolitain pour sa grand’ vanité,
Et le poltron romain pour son peu d’exercice:
Lire la suite...

Magny, je ne puis voir un prodigue d’honneur,
Qui trouve tout bien fait, qui de tout s’émerveille,
Qui mes fautes approuve et me flatte l’oreille,
Comme si j’étais prince ou quelque grand seigneur.

Mais je me fâche aussi d’un fâcheux repreneur,
Qui du bon et mauvais fait censure pareille,
Qui se lit volontiers, et semble qu’il sommeille
En lisant les chansons de quelque autre sonneur.

Lire la suite...

Ne t’émerveille point que chacun il méprise,
Qu’il dédaigne un chacun, qu’il n’estime que soi,
Qu’aux ouvrages d’autrui il veuille donner loi,
Et comme un Aristarq’ lui-même s’autorise.

Paschal, c’est un pédant’: et quoiqu’il se déguise,
Sera toujours pédant’. Un pédant’ et un roi
Ne te semblent-ils pas avoir je ne sais quoi
De semblable, et que l’un à l’autre symbolise?
Lire la suite...

Tu ne crains la fureur de ma plume animée,
Pensant que je n’ai rien à dire contre toi,
Sinon ce que ta rage a vomi contre moi,
Grinçant comme un mâtin la dent envenimée.

Tu crois que je n’en sais que par la renommée,
Et que quand j’aurai dit que tu n’as point de foi,
Que tu es affronteur, que tu es traître au roi,
Que j’aurai contre toi ma force consommée,
Lire la suite...

Nature est aux bâtards volontiers favorable,
Et souvent les bâtards sont les plus généreux,
Pour être au jeu d’amour l’homme plus vigoureux,
D’autant que le plaisir lui est plus agréable.

Le dompteur de Méduse, Hercule l’indomptable,
Le vainqueur indien et les Jumeaux heureux,
Et tous ces dieux bâtards jadis si valeureux,
Ce problème, Bizet, font plus que véritable.
Lire la suite...

Quel est celui qui veut faire croire de soi
Qu’il est fidèle ami, mais quand le temps se change,
Du côté des plus forts soudainement se range,
Et du coté de ceux qui ont le mieux de quoi?

Quel est celui qui dit qu’il gouverne le roi?
J’entends quand il se voit en un pays étrange,
Et bien loin de la cour: quel homme est-ce, Lestrange?
Lestrange, entre nous deux, je te pry, dis-le-moi.
Lire la suite...

Ce rusé Calabrais tout vice, quel qu’il soit,
Chatouille à son ami, sans épargner personne,
Et faisant rire ceux que même il époinçonne,
Se joue autour du coeur de cil qui le reçoit.

Si donc quelque subtil en mes vers aperçoit
Que je morde en riant, pourtant nul ne me donne
Le nom de feint ami vers ceux que j’aiguillonne:
Car qui m’estime tel, lourdement se déçoit.
Lire la suite...

Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/