Arbre indispensable aux fêtes de Noël, le sapin de Noël, autrefois appelé « arbre de l’enfantement » renferme toute une histoire riche en émotions et en surprises. Considéré, auparavant, comme un simple arbre, objet de rite ancien, qui aurait pu croire qu’il deviendrait un tel mythe et source d’inspiration de toute une panoplie d’ouvrages ? Dorénavant, il constitue une tradition perpétuelle au niveau mondial, accent sur la genèse de cet arbre tant privilégié.
L’invention du sapin de Noël
Apparu en moyen-âge et dénommé « l’épicea », l’arbre était, au début, le symbole de vie d’un rite païen, dont la date de consécration avait eu lieu le 24 décembre de chaque année. À cette époque, ledit arbre était orné de fleurs, de blés et de fruits en guise de louange à la cérémonie.
À la fin du VIIe siècle, bien qu’il ait été considéré comme un arbre sacré, le moine évangélisateur Allemand Saint Boniface voulu prouver le contraire. Il a donc ordonné d’en couper un. Mais par surprise, lors de sa tombée, l’arbre laissa intact un jeune sapin sur sa route. Émerveillé par cela, Saint Boniface interpréta le phénomène de miraculeux. Ce fut le commencement de l’histoire marquante du sapin de Noël, nommé « arbre de l’Enfant Jésus ».
Ce n’est qu’en 1510, que le sapin a été officiellement reconnu sous la diligence de Riga. Depuis, la pratique a gagné de plus en plus d’envergure jusqu’à atteindre une importance d’ampleur mondiale. On commença à l’appeler pour la toute première fois « l’arbre de Noël » vers 1521 en Alsace.
Les histoires s’ensuivent et en 1730, l’épouse de Louis XV, Marie Leszczynska, avait décoré le château de Versailles d’un sapin de Noël. La tradition se perpétue dans toute l’Alsace-Lorraine. À chaque période des fêtes de Noël, tous les foyers se mettent à installer des sapins de Noël dans leurs maisons. La pratique est devenue fréquente en France après la guerre de 1870, depuis que les immigrés d’Alsace-Lorraine ont pris surface sur le pays. Ces derniers ont fait répandre la tradition partout dans la France et ce fut un grand succès.
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Signification de l’arbre de Noël
La considération du conifère à feuilles persistantes se définit par rapport aux conceptions de chaque culture. Pour l’interprétation ancienne, il représentait la gloire de la nature sur l’hiver, étant donné que le sapin arrive à survivre dans la neige. De même, cet arbre témoigne la victoire de la vie sur la mort, d’où sa grande particularité par rapport aux autres chênes. Pour les chrétiens, quant à eux, le sapin de Noël reflète la croix du Christ symbolisant la vie. C’est pourquoi, ils le qualifient souvent d’arbre de vie du paradis.
De nos jours, l’appréciation chrétienne prédomine et fait de cet arbre une pièce incontournable de la célébration de la naissance de Jésus Christ. Notons que le sapin de Noël est souvent muni de guirlandes et de couronnes pour évoquer la représentation de la vie éternelle. Tradition d’origine protestante scandinave, l’utilisation du sapin de Noël démontre plus de caractère sacré que de tournure festival.
C’est de même pour cette raison que le sommet de l’arbre de Noël est embelli par une étoile dénommée « étoile de Bethleem ». Une tradition protestante qui s’est propagée, à partir de 1560, afin de se distinguer des cérémonies catholiques.
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Raisons d’être des boules de Noël
Décoration populaire et indissociable au sapin de Noël, les boules de Noël constituent des éléments essentiels à l’embellissement de l’arbre. Bien avant, durant le XVIe siècle, les sapins de Noël étaient ornés de fleurs et de fruits. Ces derniers étaient particulièrement des pommes. Ensuite, en XIXe siècle, se dévoilèrent les boules de verre soufflé que l’on appelait « Kugel ». Durant cette période, lesdites boules servaient à détecter les mauvais esprits. Ce n’est qu’en 1830 que ces dernières ont fait partie intégrante à la décoration du sapin de Noël.
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Le but de l’installation des boules était de faire briller le sapin de Noël. C’est pourquoi, elles étaient fabriquées en verre mercuré ou en verre soufflé revêti d’une couche de nitrate d’argent. Après cela, en 1867, se montrèrent les boules de Noël en verre soufflé à Lauscha. Avec l’évolution des tendances de la société, les boules de Noël en bois, en plastique, en papier mâché, en sequins ou en polystyrène furent apparues. À notre époque, la création des boules avec des ampoules Led, permettant d’illuminer abondamment le sapin de Noël, s’est mis en route sur le marché.
La date consacrée au sapin de Noël
En 1521, la première date réservée au sapin de Noël était le 21 décembre, selon le livre de comptes de la ville de Sélestat. Durant cette période, on racontait que des gardes forestiers étaient payés à « 4 schillings », uniquement pour surveiller les arbres festifs. Ces derniers faisaient l’objet d’affouage pour la fête de Saint-Thomas célébré pendant ce moment-là. La ville de Sélestat exploitait la majorité des arbres de Noël pour en tirer profit. Ceux-ci étaient coupés et décorés de pommes, de roses en papier, d’hosties colorées et de sucreries.
En fin de compte, c’est la tradition chrétienne qui a pris le dessus en mettant en place le sapin de Noël chaque 24 décembre. Bien que cela découle des pratiques alsaciennes en France durant le XIXe siècle. Vu l’évolution constante des traditions, désormais, le sapin de Noël commence à être installé dans les maisons des foyers à partir du 1er Novembre. Pour la plupart des familles, on démonte le sapin après la fin d’année pour bien clôturer les fêtes de Noël. Sinon, pour certaines, l’installation du sapin de Noël prend fin juste après la célébration de la cérémonie chrétienne.
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Pure tradition de la fête de Noël, le sapin de Noël devient incontestablement un objet phare de la décoration intérieure de chaque famille. Illuminé par les guirlandes, les boules en verre et entouré de cadeaux, cette pièce maîtresse constitue non-seulement une vieille coutume datée du moyen-âge, mais aussi, une nécessité emblématique rendant les fêtes de Noël à la fois ordinaire et exceptionnel.