Le chemin le long des champs de blé s’estompe dans le lointain.
Des rires, des fous rires montent de sous les arbres avec entrain.
L’après midi s’attarde, il fait bon sous les frondaisons.
Une après midi d’éternité,
Oui, le temps s’est arrêté
Le temps serpente, lézarde, il fait bon sous les fenaisons
Au loin gronde le tonnerre,
Sur cette parcelle de terre
Un Moment fugace,
Ou rien ne se passe.
S’arrêter même de respirer, contempler
Les couleurs de l’arc s’amonceler
Les rayons du soleil s’accumuler
S’oublier, un instant, et laisser étinceler.
Il faut se dépêcher, se rapproche dans un bruit d’enfer,
Lutte des éléments, le pot de terre contre le pot de fer.
Tout va se casser, car rien ici n’est parfait.
Hélas l’homme ne comprend rien, et fait
Que détruire !
Et introduire
Le mal !
Le mal est partout ou il passe.
Malheur, avec lui, tout trépasse.
Eric