André Malraux est né le 3 novembre 1901 à Paris. Cet écrivain, aventurier, homme politique et homme d’action est réputé pour ses œuvres et a reçu pour cela de nombreuses distinctions à l’instar du prix Goncourt en 1933 ou du Prix Interallié en 1930 auxquels viennent s’ajouter de nombreuses médailles. Comme principales œuvres d’André Malraux, il y a entre autres Les voix du silence, L’espoir, La voie Royale ou Les conquérants.
Aventurier dans l’âme, ce sont ses escapades et ses aventures à but essentiellement politique qui lui ont inspiré la plupart de ses œuvres littéraires et sa culture. Téméraire et à la personnalité bien trempée, il s’est démarqué par ses actions militantes et par ses implications dans des soi-disant trafics d’œuvres d’art, notamment en Indochine.
Origines et formations
D’origine flamande, il est l’aîné des enfants de Fernand Georges Malraux et de Berthe Félicie Lamy. Ses parents se séparent en 1905 et son père se remariera, le laissant avec sa mère. Ce drame est le deuxième de sa vie car il a déjà perdu son frère cadet et son grand-père maternel en 1909. André Malraux a toujours fait croire qu’il s’agissait d’un suicide pour ce dernier, ce qui ne semblait pas le cas en réalité. Il entre à 14 ans à l’école supérieure de la rue Turbigo et il commence à s’intéresser à la littérature et à l’art contemporain.
Il abandonne l’école en 1918 sans avoir décroché son baccalauréat mais ne se sépare plus jamais du monde de la littérature. Il devient alors autodidacte et travaille en 1919 pour le libraire René-Louis Doyon. Il y fait la rencontre de Max Jacob et commence à suivre des cours au Musée Guimet et à l’école du Louvre. Il publie ses premiers textes et ses proses dans la revue La connaissance du libraire Doyon. Ses œuvres font partie du genre farfelu et il publie par la suite des articles sur Lautréamont. Il sortit son premier livre intitulé Lunes en papier qu’il dédie à Max Jacob.
Sa carrière d’écrivain
André Malraux publie, après son premier livre, plusieurs des articles et des textes littéraires dans des revues telles qu’Action. Il publie entre autres des œuvres comme Le livret de l’imager et Carnet Intime. Il s’installe à Paris en 1919 où il fera la connaissance de son épouse Clara Goldschmidt. Ils se marient et vivent dans le luxe dépensant l’argent de Clara à tout va et en investissant dans des placements à risques qui vont les ruiner. Ils se séparent en 1936 et Malraux sera présenté à Daniel-Henry Kahnweiler, un marchand de tableaux, qui l’embauche en tant qu’éditeur à la galerie Simon.
Militant antifasciste, il participe entre temps à une lutte anticolonialiste en Indochine, en créant le journal anticolonialiste Indochine, où il sera emprisonné pour trafic d’œuvres d’art khmères. Il participa à de fausses fouilles archéologiques afin de dérober des œuvres d’art et les vendre ensuite à des collectionneurs. L’homme publie ses premiers romans à partir de 1926 avec La tentation de l’occident ou Les conquérants. Il mourra le 23 novembre 1976.