Fantaisie.Texte poétique : 67
J’avoue d’avoir tellement reçut sur mes fesses
Des coups de pieds aux culs durant ma jeunesse
Que misogynie m’aidant en drôle de maitresse
Draguer des étalons me fît pour être pris en laisse.
Des étalons arabes pour sûrs qui ont du chien
Pas de ces juments folles qui n’ont que le crachin
Ainsi depuis d’autres marques d’impolitesses
M’apprirent à tourner le dos aux délicatesses
Et sans jeu de mots de faire face aux hardiesses
Des saillies de pur-sang en verge d’adresse.
Même si ces coups de boutoir ne me valent rien
Par mes disques lombaires usés vers mon bas rein.
Cupidon insiste à me pointer ses flèches pour rien
Sur mon as de pique qui ne saisit pas très bien.
Car béat d’être un de ces mécréants sans faiblesse
Qui pour se mettre à genoux ne vont pas à confesse.
Mais répondent dare-dare aux ordres et s’abaissent
Devant d’hardis bourrins hennissant d’allégresse.
Loin de moi l’idée du débat philosophique passé
Si l’homme à besoin continuellement d’avancer
Masochiste il l’est déjà pour enculer son voisin
Moi j’opte à reculer pour prendre ce don j’ai besoin.
Hélas maintenant ma colonne dévie quelque peu
Et m’oblige d’une ceinture pour la soutenir au mieux.
Et l’âge venu comme un peu ces belles falaises
Qui s’effritent à Etretat, tandis qu’ici les miennes s’affaissent
Et à mon grand désarroi, elles ne sont plus les reines
De ces parties prenantes, mon fessier pour des rênes.
Mais votre progrès me sauve grâce aux dvd, je bande
De voir si bien monter, ces jeunes poulains en bande.
5 novembre 2006.