Palais de la Tendresse
Les rosées tendres des herbes
de l’ultime rayonnement nocturne
affolent les lucioles des caresses
Embrasé
Le palais de la tendresse
ajoure les lueurs de son cœur
invitant les yeux de la peau
à vaciller sous les courbures
des baisers
Dans cette forteresse
où s’étirent les fils hérissés
les fleurettes gravent
sur les diamants
de cette nature richesse
leurs boutons d’or
Attisé
Sous l’arc-en-ciel éclaté
l’alliance des corps
aux bras prisonniers
ondule sur les berges
des ruisseaux enchantés
Siffle sans cesse les s
des serpents de la tendresse
Siffle sans cesse les s
ta peau se mue en souplesse
Siffle sans cesse les s
des souffles de la sagesse
Apaisé
L’être aimé sous les averses
s’asperge avec noblesse
les mémoires de la sécheresse
s’abandonnent aux éclairs
des foudres de l’amour
Siffle sans cesse les s
des serpents de la tendresse
Siffle sans cesse les s
ta peau se mue en souplesse
Siffle sans cesse les s
des souffles de la sagesse
Roche sur rocher
construisez votre palais
sur l’île de vos tresses
proche des mers salées
où les eaux vives étalées
couvrent d’une terre bleue
toutes les maladresses
Siffle sans cesse les s
Siffle sans cesse les s
Siffle sans cesse les s
La tendresse l’emportera
Parhal 2015