Voici les lieux charmants où mon âme ravie
Passait à contempler Silvie
Les tranquilles moments si doucement perdus.
Que je l’aimais alors ! Que je la trouvais belle !
Mon coeur, vous soupirez au nom de l’Infidèle :
Avez-vous oublié que vous ne l’aimez plus ?
Passait à contempler Silvie
Les tranquilles moments si doucement perdus.
Que je l’aimais alors ! Que je la trouvais belle !
Mon coeur, vous soupirez au nom de l’Infidèle :
Avez-vous oublié que vous ne l’aimez plus ?
C’est ici que souvent, errant dans les prairies,
Ma main, des fleurs les plus chéries
Lui faisait des présents si tendrement reçus.
Que je l’aimais alors ! Que je la trouvais belle !
Mon coeur, vous soupirez au nom de l’infidèle :
Avez-vous oublié que vous ne l’aimez plus ?
Textes poétiques
Nicolas Boileau