C'était un joyeux luron
Que le dernier larron
Qui demanda
Qu'on le pendît
La tête en bas
Très bas
Si bas
Qu'elle fût
A la portée
De la langue râpeuse
Des chats
On accéda
Très volontiers
A sa demande
Mais les chats sont méfiants
Ils filèrent à travers champs
Et ne revinrent qu'après
Que le bonhomme fût dépendu
Et son corps enterré
Dans la fosse commune
De la petite cité
© Jacques Herman – 2007