Ici mes frères c'est la révolution
Il n'est jusqu'au tendre gazon
Qui n'absorbe le sang
Voilà le corps d'un enfant
Qui flotte sur l'eau
A la jonction des ruisseaux
Et près de l'étang
Tout au bout du chemin
Des soldats qui s'éloignent
Armés jusqu'aux dents
Et qui chantent à tue-tête
Que le monde à présent
Leur appartient
© Jacques Herman – 2006