quand je la vois s’éloigner
ô elle grandit trop vite
sa petite démarche chaloupée
mon coeur lui crie reviens de suite
une énorme vague m’envahit
dans ma gorge une boule
le vague à l’âme puis
les larmes qui roulent
elle ne les verra pas
j’ai rendu à son large sourire
mon pauvre sourire las
c’est mon âme qui soupire
être mère c’est tellement de tracas
comme j’aurais aimé te garder
tout au fond de moi
mais tu dois t’éloigner
pour grandir
un dernier regard
un gros soupir
quel coeur d’artichaut j’ai la
ne m’en veut point
je ne changerais pas
Isis