Tu m’as quitté, tu es partie,
Mon coeur à jamais brisé
Sûr je n’ai pas compris
Je me souviens, l’été dernier.
Il faisait beau, il faisait chaud
Je n’ai pas vu, réalisé
Dans quoi tu t’étais enfermée
De cet effroyable fléau!
La balançoire de ta vie
T’a emmenée jusqu’en Syrie
Juste un billet pour la Turquie
Pour rejoindre ces faux amis.
De bons sentiments emplie
Ton regard, une caresse
Manipulée, ils t’ont menti
Étaient douceur, et cela blesse!
Où sont-ils maintenant
Ceux qui cacher derrière l’écran
Manipulent nos enfants
Et en font chair à canon?
Je veux hurler mon désespoir
Sans espoir de te revoir
Tu n’avais que quinze ans
Embrigadée dans ce carcan!
Il font miroiter le bonheur
Mais leurs armes c’est la peur
La haine, et aussi la douleur
Oui des bonimenteurs!
tu es morte suicidée
Que dire: explosée!
Sont-ce ça sombres desseins
Ou juste des assassins?
Alors faut il se méfier
Rien dire, taire la vérité
Se plier à cette médiocrité
Non, restons têtes levées!
Hommage posthume
© Copyright gilles yassine guaresi