Dans l’absolu de l’inconnu
J’avance en moi, je suis perclus
Par la violence des heures indues
Parfois aussi j’écoute le vent
Qui porte au loin mes doléances
Elle se confondent au détriment
De tout ce qui fait ta fragrance
Quand la lumière se joue de moi
Je pleure la vie pour qu’elle se terre
Elle est toujours dans ces endroits
Là où les âmes n’ont pas de paire
Alors je ris comme un damné
Les yeux cernés par la démence
Et je repense à ces étés
Quand ton corps nu me protégeait
Depuis, les anges n’ont aucun sens
Je suis un fantôme falsifié
J’apprends à lire dans les errances
L’étrange formule d’un initié
Je plonge la tête entre mes bras
J’attends au calme l’heure du dîner
Et l’infirmière m’apportera
Le réconfort en comprimé
Tu es en moi comme un silence
J’écoute la vie interpréter
Mon chant d’amour dont la cadence
Viendra mourir juste à tes pieds