Je préfère le parfum
Terreux des feuilles mortes
A celui des tilleuls
Dans les belles allées
Je préfère les grincements des portes
Sur les charnières rouillées
A la douceur des rêves
Dans les plis d'oreillers
Je préfère l'odeur chaude des pieds
Des dortoirs militaires
A la fraîcheur de l'air
Sur les rives océanes
Où je reste enlisé
© Jacques Herman – 2007